Après la polémique sur l'emploi d'assistante parlementaire de son épouse Penelope, François Fillon a présenté lundi ses excuses aux Français, et maintient sa candidature à l'Élysée. "Tous les faits évoqués sont légaux" a-t-il insisté.
Dans la tourmente depuis les révélations sur les emplois présumés fictifs de son épouse et de deux de ses enfants, François Fillon a donné une conférence de presse lundi 6 février à 16 h dans son QG de campagne à Paris.
• Le candidat à l’élection présidentielle a rappelé plusieurs fois avoir agi en toute légalité. "Tous les faits évoqués sont légaux" a-t-il insisté, excluant de ce fait tout remboursement.
• François Fillon a reconnu qu'avoir fait travailler son épouse et ses enfants "selon l'usage, certes légal", était une "erreur". "C'était une erreur je le regrette profondément et je présente mes excuses aux Français", a-t-il dit.
• "Ma société de conseil ("2F Conseil", NDLR) n’a jamais travaillé pour des entreprises ou les autorités russes", a par ailleurs affirmé l’ancien Premier ministre.
• Promettant de publier sur Internet dans la soirée "tout le détail de son patrimoine", le candidat de la droite a dénoncé "un lynchage médiatique". Il a également réitéré ses accusations contre le gouvernement qui, selon lui, a seul le pouvoir d'organiser les fuites qui l'accablent (sans reprendre le terme de "coup d'État institutionnel" qu'il avait utilisé la semaine dernière).
• Il a mis en cause à plusieurs reprises le Parquet national financier et a déclaré que ce n'étaient "pas les bonnes instances qui avaient été saisies" pour enquêter sur les soupçons d'emplois fictifs visant sa femme et deux de ses enfants, sans toutefois argumenter.
• "Déterminé à poursuivre sa course vers l'Elysée, le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle a affirmé qu'une "nouvelle campagne commençait". Il a déclaré être soutenu par "ceux qui comptent à droite", tout en précisant : "il n’y a pas de plan B".
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