logo

Un proche de Hollande affirme que le président soutiendra "probablement" Macron, l'Élysée dément

Dans le JDD du 15 janvier, l'avocat Dominique Villemot, ami de François Hollande, affirme que ce dernier soutiendra "probablement" Emmanuel Macron lors de la présidentielle au détriment PS. L’Élysée a formellement démenti.

En attendant le second débat de la primaire de gauche, c'est sans doute la petite phrase politique du week-end. Dans le Journal du dimanche du 15 janvier, l'avocat Dominique Villemot, ami intime de François Hollande, affirme que le président sortant va "probablement" soutenir son ancien ministre de l'Économie, l'omniprésent Emmanuel Macron.

"Pour l'heure, le Président pointe le doigt sur les dangers des programmes de Fillon et de Le Pen, et ne soutient personne dans cette primaire. Il se prononcera fin février ou début mars. Mais François Hollande va probablement soutenir Macron", explique-t-il dans les colonnes de l'hebdomadaire.

L'avocat, qui soutient également à titre personnel l'ancien banquier de Rothschild, enfonce le clou : "Je ne vois pas quel autre candidat il pourrait soutenir."

L'Élysée dément

Les déclarations de l'ami de François Hollande ont été accueillies avec surprise à l'Élysée. Joint par Le Lab d'Europe 1, La présidence a démenti formellement les affirmations de l'avocat, rappelant "qu'"il est seul responsable de ses propos".

"Il ne parle pas avec l'aval de l'Élysée, il n'est pas le porte-parole de la présidence et nous ne sommes pas en contact avec lui", insiste-t-on

Rétropédalage de Villemot

Dimanche en fin de matinée, devant le tollé provoqué par ses propos, Dominique Villemot a accusé le JDD d'avoir travesti ses déclarations: " Contrairement à ce que laisse entendre Le JDD, le Président ne m'a jamais dit qu'il soutiendrait Emmanuel Macron. Je démens donc formellement ce qui y est écrit."

"Dans le texte que j'avais relu, il était écrit 'Je pense qu'il n'est pas exclu qu'il (le président) soutienne Macron' et non 'Mais François Hollande va probablement soutenir Macron'", a indiqué l'avocat auprès de L'Express.

Pour le moment, François Hollande est resté neutre sur les candidats de la primaire de la gauche. Il n'a soutenu ni son ancien Premier ministre, Manuel Valls, ni Vincent Peillon, qui ont pourtant fait de la défense du bilan du quinquennat leur cheval de bataille.