Vincent Hugeux, grand reporter au magazine l'Express, était l'invité de France 24. Pour lui, même si Joseph Kabila se maintient à la tête de la RD Congo, il n'en sera pas moins affaibli.
À quelques heures de la fin officielle du mandat de Joseph Kabila, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) "a des airs de cité fantôme" lundi 19 décembre, raconte Vinceux Hugeux, grand reporter à l'Express et auteur de plusieurs livres sur l'Afrique.
Alors que les Congolais et la communauté internationale craignent des explosions de violence, le journaliste rappelle sur France 24 que "l'opposition demande une date pour le retrait de Joseph Kabila [...] et une date pour des élections à venir ainsi qu'une promesse de ne pas tenter d'obtenir un troisième mandat".
Même si aucun accord n'a été trouvé sur ces trois points et que Joseph Kabila sera sans aucun encore au pouvoir dans les jours à venir, "il est à partir de ce soir minuit un chef d'État illégitime et, comme il n'y a pas eu d'accord consensuel avec l'ensemble des forces politique, il est de fait fragilisé", souligne le journaliste.