Le Néerlandais ne sera pas au départ du Tour de France, dont le coup d'envoi sera donné le 4 juillet, à Monaco. Des traces d’EPO ont été trouvées dans l’un de ses échantillons sanguins prélevés fin 2007.
Cette fois-ci, il y a une preuve. En 2008, Rabobank, l’équipe de Thomas Dekker alors âgé de 23 ans, ne s'était basée que sur des soupçons (des valeurs sanguines anormales constatées chez le coureur néérlandais lors du Tour de Suisse) pour l'écarter du Tour de France. Cette année, à trois jours du contre-la-montre monégasque, et première étape de la Grande Boucle, sa formation, Silence, a décidé de le suspendre pour usage d’EPO (nom de l'érythropoïétine, qui augmente le nombre de globules rouges dans le sang).
L’équipe belge explique sur son site Internet que "de nouvelles analyses pratiquées en mai à l'initiative de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur des échantillons d'urine datant du 24 décembre 2007, prélevés lors d'un contrôle antidopage inopiné, se sont révélées positives à l'EPO".
Ces échantillons s’étaient avérés négatifs lors d’une première série de test. Un an et demi plus tard, les nouveaux moyens de détection des différentes formes d’EPO ont permis d’en déceler des traces dans le sang du champion des Pays-Bas 2004 et 2005.
Dekker sera remplacé par le Britannique Charles Wegelius dans la formation Silence, au sein de laquelle sévit l’Australien Cadel Evans, l’un des favoris du Tour.