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IVG : le Sénat adopte le texte pénalisant les sites de désinformation

Le Sénat a adopté, mercredi, le texte prévoyant de pénaliser les sites de désinformation sur l'interruption volontaire de grossesse. L'objectif du gouvernement est qu'il soit adopté définitivement par le Parlement d'ici à fin février.

La proposition de loi prévoyant de pénaliser les sites de désinformation sur l'interruption volontaire de grossesse a été adoptée par le Sénat, mercredi 7 décembre.

Le président de séance avait annoncé qu'il s'agissait d'une adoption définitive, mais comme le texte a été modifié par les sénateurs, il doit repartir à l'Assemblée nationale, ont indiqué les services du Sénat.

L'objectif du gouvernement est qu'il soit adopté définitivement par le Parlement d'ici à fin février et l'aboutissement de la session, écourtée pour cause d'année électorale.

Une peine pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement

Créé par une loi de 1993, le délit d'entrave à l'IVG sanctionne le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher une IVG en perturbant l'accès aux établissements ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes concernées, avec une peine pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

La proposition de loi des députés socialistes et écologistes réformistes, soutenue par le gouvernement, ajoute que l'entrave peut se faire par "tout moyen, y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales" d'une IVG.

Avec AFP