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Plusieurs dirigeants européens ainsi que des membres des institutions européennes se sont dits soulagés dimanche soir par la victoire du candidat écologiste à la présidentielle autrichienne, Alexander Van der Bellen face à l'extrême droite.

L’Europe a poussé un "ouf" de soulagement dimanche 4 décembre à l’annonce de la victoire du candidat écologiste, Alexander Van der Bellen, face au candidat d'extrême droite, Norbert Hofer, à l’élection présidentielle autrichienne.

"C'est un plaisir de vous féliciter de tout cœur pour votre élection [...]. Au nom de l'Union européenne, et personnellement, je vous fais tous mes vœux de réussite", a déclaré Donald Tusk, le président du Conseil européen dans un communiqué.

"Alors que nous faisons face à de nombreux et difficiles défis, la poursuite de la contribution constructive de l'Autriche à la recherche de solutions partagées en Europe et au maintien de l'unité européenne va rester primordiale", a-t-il ajouté.

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a de son côté salué le résultat de la présidentielle autrichienne comme la "lourde défaite du nationalisme et du populisme anti-européen".

"Toute l’Europe se sent soulagée"

En Allemagne, le patron du parti social-démocrate allemand, Sigmar Gabriel a applaudi "une victoire nette de la raison contre le populisme de droite". "Toute l'Europe se sent soulagée", a-t-il souligné.

"Le populisme n'est pas une fatalité pour l'Europe", a réagi de son côté le Premier ministre français, Manuel Valls, alors le chef de la diplomatie italienne Paolo Gentiloni jugeait que la victoire d'Alexander Van der Bellen "est vraiment une bonne nouvelle pour l'Europe".

Marine Le Pen a, elle, adressé ses félicitations au parti d’extrême droite FPÖ "qui s'est battu avec courage". "Les prochaines législatives seront celles de leur victoire !", a estimé dans un tweet la patronne du Front national.

Alexander Van der Bellen va maintenant devoir "durcir ses positions pour donner des gages à la droite", rappelle La Croix, notamment en prônant une "tolérance zéro" en matière de sécurité mais aussi "une restriction de l’asile pour les migrants économiques".

Avec AFP