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La participation de Boonen de plus en plus improbable

Le TGI de Nanterre s'est déclaré incompétent à statuer sur la participation du sprinteur belge Tom Boonen au prochain Tour de France. Le coureur avait été exclu par les organisateurs après un contrôle positif à la cocaïne le 25 avril.

A quatre jours du prologue de Monaco, le sprinteur belge Tom Boonen ne sait toujours pas s’il sera aligné au départ du Tour de France. Mardi, les chances du tout nouveau champion de Belgique se sont en tous cas sérieusement amenuisées.

Les organisateurs du Tour, Amaury Sport Organisation (ASO), refusent que Boonen, contrôlé positif à la cocaïne hors compétition le 25 avril, participe à la course pour préserver l’image de l’épreuve. Le Belge a tenté de faire annuler cette décision devant le Tribunal de grande instance de Nanterre, mais celui-ci s’est déclaré incompétent en la matière.

Ultime recours

La justice a été convaincue par les plaidoiries des avocats d’ASO. Ceux-ci ont en effet rappelé l’existence d’un accord conclu entre les organisateurs et les équipes, qui prévoit la compétence de la chambre arbitrale du sport du Comité national olympique et sportif français  (CNOSF) en la matière.

Il reste donc quelques heures au sprinteur pour se tourner vers les autorités du sport français. "Nous allons y travailler, c'est une certitude. Il y a urgence", a déclaré Johnny Maeschalk, l'un des avocats de Tom Boonen, qui estime que le CNOSF pourrait rendre sa décision avant le départ du Tour, le 4 juillet.

Si Tom Boonen n’obtient pas son précieux sésame avant le prologue de Monaco, l’Asutralien Allan Davis le remplacera au sein de son équipe Quick step.