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Climat, poursuites contre Clinton : face à la presse, Trump modère ses positions

Lors de sa deuxième grande interview depuis sa victoire il y a 15 jours, le président élu Donald Trump s'est montré nettement moins catégorique, mardi, face au New York Times, sur certaines promesses de campagne.

S’agit-il vraiment du même homme ? Dans une interview accordée au New York Times mardi 22 novembre, le président élu des États-Unis, Donald Trump, s’est montré en retrait au sujet de certaines de ses promesses de campagne.

Alors que le candidat Donald Trump avait promis de désengager les États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat, le président élu a déclaré regarder attentivement le dossier et aborder "l'esprit ouvert" ce texte mis au point à Paris en décembre 2015 et entré en vigueur le 4 novembre dernier après ratification par 55 pays, dont les États-Unis.

L'homme d'affaires républicain estime désormais qu'il y a "un certain degré de connexion" entre l'activité humaine et le réchauffement climatique après avoir qualifié cette thèse de "canular" pendant la campagne électorale.

The highlights from Donald Trump's meeting with The New York Times https://t.co/yHNfQt7pD1 pic.twitter.com/7svXk9VcB6

— The New York Times (@nytimes) November 22, 2016

Par ailleurs, durant la campagne électorale, Donald Trump avait imposé le slogan "lock her up" (enfermez-la) à propos d’Hillary Clinton, affirmant à ses partisans que les méfaits dont il accusait l'ancienne First Lady lui vaudraient d'aller en prison s'il entrait à la Maison Blanche. Mardi, le président élu semblait cependant peu enclin à lancer une enquête sur son adversaire démocrate.

Si Trump devait abandonner sa promesse de campagne de nommer un procureur spécial pour Hillary Clinton, ce serait un revirement d'une proposition qu'il présentait presque chaque jour lors de ses meetings de campagne tandis qu'il surnommait sa rivale d'"Hillary la malhonnête" ("Crooked Hillary").

"La loi est de mon côté"

Au cours de son interview avec le New York Times, Donald Trump a également été Interrogé sur les éventuels conflits d'intérêt qu'il pourrait y avoir entre son poste de président des États-Unis et les affaires de sa famille dans le secteur immobilier. Le président élu a écarté la question et assuré que "la loi [était] de [s]on côté […]" "Ma société a peu d'importance pour moi par rapport à ce que je vais faire", a-t-il ajouté.

Climat, poursuites contre Clinton : face à la presse, Trump modère ses positions

Enfin, à propos de Barack Obama, après l'avoir étrillé pendant des mois comme un dirigeant inapte, le président républicain élu a trouvé des mots plus aimables pour celui à qui il va succéder.

Les deux hommes se sont rencontrés le 10 novembre dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, deux jours après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Leur rencontre a duré plus de temps que prévu.

"Je ne savais pas si je l'apprécierais", a déclaré Donald Trump à propos du président démocrate. Je pensais sans doute que non, mais en fait, si. Je l'ai vraiment beaucoup apprécié."

Avec Reuters