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La Nouvelle-Zélande a été frappée de nouveau lundi par un séisme de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter. La veille un puissant tremblement de terre de 7,8 avait fait au moins deux morts, engendrant une alerte tsunami finalement rétrogradée.

Un séisme de magnitude 6,2 a ébranlé à nouveau la Nouvelle-Zélande lundi 14 novembre, quelques heures après le puissant tremblement de terre survenu dimanche matin qui a fait au moins deux morts et conduit des milliers d'habitants à fuir vers des zones élevées.

La nouvelle secousse, survenue dans la nuit de dimanche à lundi, a ravivé les craintes d'une répétition de la catastrophe de 2011, où un séisme de magnitude 6,3 avait tué 185 personnes et détruit de larges zones de Christchurch, la plus grande ville de l'île Sud. Les premières secousses, survenues dimanche matin, ont été évaluées à une magnitude de 7,8 sur l'échelle de Richter selon l'institut géologique américain, tandis que l'institut de sismologie néo-zélandais Geonet a parlé d'une magnitude de 7,5.

Des équipes de secours ont été dépêchées dimanche par hélicoptère vers la région proche de l'épicentre du séisme, à 90 km environ au nord-nord-est de Christchurch sur l'île Sud, où des bâtiments se sont effondrés et où il y aurait des blessés. De nombreuses zones du pays se retrouvent sans électricité ni téléphone. Des routes ont été coupées par des glissements de terrain.

Alerte tsunami rétrogradée

Selon la police, l'une des deux victimes du séisme a été retrouvée dans une habitation de la ville côtière de Kaikoura. "Rien ne permet actuellement de dire que le bilan s'alourdira, mais nous ne pouvons pas l'exclure", a déclaré lundi le Premier ministre, John Key. "Les coûts, en termes de dégâts aux routes et aux infrastructures, vont être importants", a-t-il ajouté

La première secousse, survenue à seulement 23 km de profondeur, a frappé la Nouvelle-Zélande peu après minuit heure locale, lundi, réveillant nombre d'habitants et rappelant aussitôt le souvenir du tremblement de terre de 2011 dans le secteur de Christchurch. L'alerte au tsunami émise dans un premier temps a finalement été rétrogradée après l'arrivée des premières grosses vagues à Wellington, dans l'île du Nord, et à Christchurch dans celle du Sud.

40 000 km de volcans

À Christchurch, où les sirènes d'alerte au tsunami ont retenti par intermittence, trois centres d'évacuation accueillaient des habitants. La police a mis en place des barrages routiers pour empêcher les gens de regagner les zones à très basse altitude. La télévision a montré des images de routes fissurées, de bris de verre et de marchandises tombées des rayons des magasins à Wellington et dans la partie supérieure de l'île du Sud.

L'aéroport international de Wellington doit ouvrir comme d'habitude lundi au trafic aérien.

La Nouvelle-Zélande se trouve sur la "ceinture de feu", un arc de 40 000 km de volcans et de fosses océaniques qui ceint en grande partie le Pacifique. Environ 90 % des séismes enregistrés dans le monde ont lieu dans cette région-là.

Avec Reuters