À l'occasion de sa tournée en Afrique de l'Ouest, le Premier ministre français Manuel Valls a accordé un entretien exclusif à France 24 et RFI à Abidjan, en Côte d'Ivoire, au cours duquel il est notamment revenu sur la situation de la Centrafrique.
La France "n'abandonnera jamais la Centrafrique", a affirmé dimanche soir le Premier ministre français Manuel Valls dans un entretien accordé à France 24 et RFI à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Si "nous n'avons pas vocation à demeurer présents ad vitam aeternam" et que la force onusienne de la Minusca "doit monter en puissance", il est "hors de question de laisser ce pays seul", a-t-il assuré, alors que le pays a connu de nouvelles violences ces derniers jours.
Le Premier ministre français s'est dit "très inquiet" des nouvelles violences qui ont fait 25 morts cette semaine. "Les Nations unies, l'Union européenne et la France, ensemble, doivent permettre de sauvegarder la paix civile".
Concernant la politique française, Manuel Valls a dit son "respect" pour François Hollande, tout en affichant son attachement à "préserver" la fonction présidentielle.
Enfin, à propos des divisions au sein des socialistes, M. Valls a lancé un nouvel appel au rassemblement, afin d'éviter l'élimination de la gauche au premier tour de la présidentielle de 2017. La gauche française "peut devenir la plus bête du monde", a-t-il mis en garde, invitant à sortir du "bac à sable" et de "la cour de récréation".