logo

Dans un entretien accordé à France 24, le Premier ministre grec Alexis Tsipras revient sur la politique d’austérité qu’il est contraint de mener dans son pays, ainsi que sur la crise migratoire qui affecte l’Europe.

Dans un entretien accordé à France 24 depuis Bruxelles, le Premier ministre grec Alexis Tsipras assure qu’il continue à défendre "les droits du peuple grec", bien que ses détracteurs considèrent qu’il a trahi ses idéaux de gauche radicale en menant une politique d'austérité à la demande de Bruxelles. Selon lui, le ministre des Finances allemand a voulu "punir la Grèce en la faisant sortir de la zone euro".

"La Grèce se trouve entre deux crises parallèles, la crise de la dette et la crise migratoire", affirme encore Alexis Tsipras. Il assure que son pays "a tout fait pour préserver la stabilité de Europe", tant sur le plan économique, que face à la crise des migrants : Athènes est parvenu à "limiter les flux incontrôlables et les circuits des trafiquants à l’intérieur de l’Europe".

Le Premier ministre grec appelle toutefois l’Union européenne à "accélérer la procédure de répartition des migrants vers l’Europe centrale". Selon lui, les pays qui refusent de faire preuve de solidarité en acceptant ces mesures de répartition doivent subir des répercussions en termes de budgets alloués par Bruxelles.