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Le premier rapport d'enquête du BEA attendu le 2 juillet

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a annoncé, ce jeudi, qu'il publiera le 2 juillet un rapport "factuel" sur l'accident de l'Airbus du vol Air France 447. Plus tôt, la compagnie affirmait que le corps du pilote avait été identifié.

AFP - Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), chargé de l'enquête technique sur l'accident de l'Airbus A330 d'Air France disparu le 1er juin entre Rio de Janeiro et Paris, présentera un "premier rapport factuel" le jeudi 2 juillet, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Il comportera un recueil des premiers faits établis, a précisé une porte-parole du BEA.

Pour l'instant, les causes de l'accident qui a provoqué la mort de 228 personnes n'ont pas été encore déterminées. Deux jours après l'accident, lors de la première conférence de presse du BEA, son directeur Paul-Louis Arslanian avait prévenu que l'enquête serait longue et difficile.

Il avait souligné que la zone de la disparition -- un endroit profond et montagneux de l'Océan atlantique-- ne rendait pas les recherches faciles.

Le 17 juin, M. Arslanian avait toutefois estimé que le BEA "se rapprochait peut-être effectivement un peu du but", se refusant néanmoins à esquisser le moindre scénario et mettant en garde contre les spéculations autour du crash.

Questionné sur les hypothèses évoquées dans la presse --notamment celles selon lesquelles les sondes Pitot, mesurant la vitesse en vol, pourraient être à l'origine de la catastrophe--, il avait répliqué: "pour l'instant, nous ne pouvons pas vous dire et personne ne peut dire ce qui s'est passé".

Jeudi, Air France a annoncé que les corps du commandant de bord et d'un steward avaient été identifiés parmi les victimes retrouvées dans l'océan.

Jusqu'à présent, 51 corps ont été retrouvés, a déclaré le secrétaire d'Etat chargé des Transports Dominique Bussereau, répondant à une question devant le Sénat.

Dimanche, les autorités brésiliennes avaient annoncé avoir identifié onze corps grâce aux empreintes digitales et aux dossiers dentaires: dix Brésiliens --cinq hommes et cinq femmes-- et un étranger de sexe masculin. Selon Interpol, cet étranger est un ressortissant britannique.

L'organisation de police internationale basée à Lyon a également précisé que deux des 10 Brésiliens identifiés avaient la double nationalité germano-brésilienne pour l'un, et helvético-brésilienne pour l'autre.