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Le Britannique Murray domine, l'Australien Hewitt surprend

Au 2e tour du tournoi londonien, Andy Murray (photo) n'a pas tremblé face au Letton Ernests Gulbis, le Français Gilles Simon a battu le Brésilien Thiago Alves, tandis que Lleyton Hewitt sortait l'Argentin Juan Martin Del Potro.

AFP - L'Australien Lleyton Hewitt, vainqueur de Wimbledon en 2002, y a réussi jeudi sa plus grosse performance depuis plusieurs années en sortant le 5e mondial, l'Argentin Juan Martin Del Potro (6-3, 7-5, 7-5), pour se hisser au 3e tour.

Tombé au 56e rang mondial et opéré d'une hanche en 2008, le seul Australien du tableau masculin avait perdu ses quinze matches contre des Top 10 depuis un succès sur Nikolay Davydenko en mai 2007. En Grand Chelem, il faut remonter à l'Open d'Australie 2005, où il avait atteint la finale, pour trouver une telle performance.

Appuyé sur une bonne première balle, Hewitt, 28 ans, a évolué à très haut niveau (43 coups gagnants) et a su saisir sa chance, transformant quatre des neuf balles de break laissées par son adversaire et en annulant sept des huit sur sa mise en jeu.

Assurant être revenu à 100% de ses capacités physiques, il reconnaît qu'il n'a plus évolué au niveau de jeudi depuis 2005. De bon augure pour la suite de la compétition sur sa surface de prédilection.

Hewitt affirme "ne pas être surpris": "Cette saison, j'ai très bien joué par épisodes. Je ne vois pas pourquoi je ne mettrais pas un peu de pression" sur les patrons du circuit.

Sa partie de tableau est laissée relativement ouverte par le forfait de Rafael Nadal. Au prochain tour, il sera favori contre l'Allemand Philipp Petzschner. En 8e de finale, il pourrait retrouver une tête de série accessible, Radek Stepanek (N.23) ou David Ferrer (N.16).


La Reine avec Murray

Ensuite, cela se compliquera, avec d'abord un éventuel quart contre l'Américain Andy Roddick (N.6) qui ne semblait pas très inquiet du set abandonné au Russe Igor Kunitsyn (6-4, 6-2, 3-6, 6-2), puis surtout une possible demie contre Andy Murray (N.3).

Face au Letton Ernests Gulbis, annoncé comme un obstacle de taille dans sa route vers un titre qu'aucun Britannique n'a remporté depuis Fred Perry en 1936, l'Ecossais a confirmé son statut de principal rival de Roger Federer en l'emportant 6-2, 7-5, 6-3.

Deux jours après avoir laissé planer un léger doute en perdant une manche face à l'Américain Robert Kendrick, Murray a impressionné, notamment au service (Gulbis n'en a remis qu'un sur deux en jeu). Grâce notamment à un coup droit assassin, il n'a pas été moins bon en retour, prenant cinq mises en jeu de son adversaire, pourtant un spécialiste du genre.

"J'ai bien varié, c'était beaucoup mieux qu'au premier match. Si je continue comme ça, j'ai une bonne chance", a reconnu Murray, qui a reçu une lettre d'encouragement de la Reine.

A l'exception de Del Potro, les autres grands noms ont connu une journée paisible, même si la N.1 mondiale Dinara Safina n'a pas convaincu face à la modeste Paraguayenne Rossana De Los Rios (6-3, 7-5).

Malgré un nombre élevé de fautes directes (16, soit près de la moitié des points de son adversaire), Venus Williams n'a fait qu'une bouchée de Kateryna Bondarenko (6-3, 6-2).

Il faudra attendre son probable 8e de finale, contre la grosse serveuse Samantha Stosur ou Ana Ivanovic, pour voir la championne sortante confrontée à son premier vrai test.

Après son succès sur la Française Pauline Parmentier (6-1, 6-3), la récente lauréate de Roland-Garros Svetlana Kuznetsova affirmait avoir trouvé des sensations sur gazon.

 

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