![Justice : le Parisien Serge Aurier condamné à deux mois de prison ferme Justice : le Parisien Serge Aurier condamné à deux mois de prison ferme](/data/posts/2022/07/21/1658429244_Justice-le-Parisien-Serge-Aurier-condamne-a-deux-mois-de-prison-ferme.jpg)
Jugé à la suite d'une altercation à la sortie d'une boîte de nuit, le 30 mai, le footballeur du PSG Serge Aurier a été condamné à deux mois de prison ferme. Il a été reconnu coupable de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique.
C'est un nouveau coup dur pour le Paris Saint-Germain, qui vit déjà un début de saison compliqué. Le défenseur du PSG Serge Aurier a été condamné lundi 26 septembre à deux mois de prison ferme, aménageables, pour violences sur personne dépositaire de l'ordre public. Il était jugé pour son implication dans une altercation survenue avec des policiers à la sortie d'une boîte de nuit parisienne, le 30 mai dernier. Le joueur a décidé de faire appel.
"Il ne se considère pas au-dessus des lois, il a comparu aujourd'hui comme un prévenu ordinaire. Il voulait s'expliquer, il est déterminé dans sa défense, il veut aller jusqu'au bout et c'est pour cela qu'il entend faire appel de sa condamnation", a indiqué Me Claire Boutaud de Lacombe, son avocate.
Le tribunal correctionnel de Paris a également condamné l'international ivoirien de 23 ans à 600 euros de dommages et intérêts pour les préjudices corporel et moral ainsi qu'à 1 500 euros de frais de justice. Sa condamnation n'ayant pas été assortie d'un mandat de dépôt à l'audience, rien n'empêche toutefois le footballeur de jouer son prochain match en Ligue des champions sur la pelouse du club bulgare de Ludogorets, mercredi 28 septembre.
Le PSG a d'ailleurs apporté son soutien à l'international ivoirien, rappelant que le joueur était "autorisé à poursuivre l’exercice de son métier, en France comme à l’étranger." Le club a également tenu à "souligner l’attitude professionnelle du joueur depuis son retour à l’entraînement le 4 juillet dernier."
À l'énoncé de sa peine, le joueur a accusé le coup, restant un long moment comme pétrifié sur sa chaise, quelques minutes à peine après la plaidoirie de son avocate, qui venait de défendre une "star" dont la parole valait celle des policiers, "la balle au centre, 50/50".
L'international ivoirien, bouc façon pharaon sur un ensemble fluide noir, a quitté le tribunal sans un mot. Il n'ira pas en prison, sa peine étant aménageable, mais le tribunal a envoyé un message, tapant plus fort que les réquisitions du procureur, qui avait demandé deux mois assortis du sursis ou de travaux d'intérêt général.
Un coup de coude au thorax
L'altercation s'était déroulée lors du contrôle de son véhicule, mal garé, par des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) au petit matin du 30 mai, à la sortie d'une boîte de nuit du 8e arrondissement de Paris.
À l'audience, le policier de la BAC a expliqué que l'international ivoirien s'était montré "agité", "violent", avait refusé de sortir de la voiture, une Porsche Cayenne aux vitres fumées, puis lui avait asséné un coup de coude au thorax, entraînant une interruption totale de travail (ITT) d'un jour.
Comme lors de l'enquête, le latéral a nié les violences, affirmé avoir été frappé par le policier "en premier". Après quelques heures en cellule de dégrisement, il avait déposé une plainte pour violences policières, plainte classée sans suite par la justice.
Avec AFP