Au menu de cette revue de presse française, lundi 26 septembre, le premier duel télévisé entre Hillary Clinton et Donald Trump, ce soir. La décision de la Cour constitutionnelle gabonaise de valider la réélection d’Ali Bongo, la reconnaissance, par François Hollande, de l’abandon des harkis par l’Etat français, et la mise en service du plus grand radiotéléscope du monde.
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A la Une de quasi-totalité de la presse française, le premier débat télévisé, ce soir, aux Etats-Unis, entre les deux candidats à la présidentielle, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump.
Plus de 100 millions d’Américains, presque autant que pour le Super Bowl, devraient assister à ce débat devant leur poste, d’après le Figaro, qui évoque l’enjeu «immense de ce face-à-face: «la confortable avance d’Hillary Clinton dans les sondages a fondu et le pourcentage d’électeurs indécis frôlerait les 20 %. Surtout, les deux candidats sont des mal-aimés qui ont un intérêt vital à corriger leur image». A six semaines de l’élection, «rien n’est joué», rappelle la Croix, qui estime que les Américains ont le choix entre «l’eau et le feu», entre «la continuité», proposée par Hillary Clinton, et « l’inconnu », incarné par Donald Trump. Leur duel «enflamme l’Amérique», titrent les Echos. La rencontre s’annonce «houleuse», prédit 20 minutes, qui se demande lequel des deux candidats «va allumer la mèche». Tandis que Libération s’interroge sur la capacité d’Hillary Clinton à «concrétiser la longue marche vers l’égalité des «wonder women» américaines», l’Opinion présente Donald Trump comme une «menace», pour son pays et le reste du monde, à cause notamment, de la «guerre tarifaire» que risque de provoquer son engagement d’imposer des taxes de 45 % et 35 % aux produits en provenance de Chine et du Mexique.
Les Echos se sont rendus à Terre Haute, dans l’Indiana. Une petite ville qui vote constamment pour le vainqueur de la présidentielle depuis 60 ans. Présentée comme «l’un des meilleurs baromètres électoraux du pays», cette petite ville de 60 000 habitants reçoit depuis des mois la visite de journalistes du monde entier, avides de prédictions. «Je pense que Donald Trump va l’emporter ici, à une courte majorité», annonce le maire Duke Bennett, qui assure connaître «des d émocrates purs et durs qui s’apprêtent à voter Donald Trump». «La contestation des accords de libre-échange, c’est une idée de gauche, mais c’est Donald Trump qui la défend», explique-t-il, sans toutefois convaincre les Echos, qui présentent la présidentielle 2016 comme «tellement déroutante que Terre Haute n’est même plus certaine de voter à l’unisson du pays». «Terre Haute perdrait alors son statut d’oracle. Une nouvelle preuve de l’incroyable capacité de Trump à bousculer les traditions».
D’une présidentielle à l’autre. Au Gabon, la Cour constitutionnelle a validé, dans la nuit de vendredi à samedi, l’élection du président sortant, Ali Bongo. Son rival, Jean Ping, avait fait part de ses doutes sur l’impartialité de cette institution, soupçonnée de pencher systématiquement en faveur du pouvoir en place. Sans surprise, donc, «le bras de fer se poursuit», annonce le Figaro, qui rapporte que le principal opposant à Ali Bongo, a choisi de s’en remettre à la médiation étrangère. D’après l’Opinion, Jean Ping souhaite poursuivre le camp présidentiel devant la Cour pénale internationale et devant le tribunal de grande instance de Paris pour la répression de ses partisans. Ces démarches finiront-elles par aboutir? Pour Libération, le mal est fait. Après Djibouti et le Tchad, le Gabon vient d’être «à son tour victime de la lâcheté internationale», et «i l est à craindre que la communauté internationale soit pressée d’en finir avec le casse-tête gabonais».
En France, François Hollande a reconnu ce week-end a reconnu la responsabilité des gouvernements français dans «l’abandon des harkis». «A l’orée de la campagne pour la présidentielle de 2017, le président a honoré une promesse de 2012», relève le Figaro, qui rappelle que cela faisait longtemps que cette communauté attendait cette reconnaissance symbolique de la part de l’Etat français. Les harkis, ces Algériens recrutés comme auxiliaires de l’armée française durant la guerre d’Algérie de 1954 et 1962, et leurs descendants, formeraient aujourd’hui une communauté de près de 500 000 personnes, d’après le Figaro, qui raconte l’histoire difficile de leur intégration, la façon dont ils ont été à la fois assimilés à des immigrés, et rejetés par les immigrés, en France - et victimes de représailles en Algérie, où traités le président algérien Abdelaziz Bouteflika les traitait encore de «collaborateurs» en 2000.
Un mot, pour terminer, de la mise en service, hier, en Chine, du plus grand radiotéléscope du monde. D’un diamètre de 500 mètres, et d’une surface équivalente à 30 terrains de football, ce mastodonte est installé dans une zone rurale de la Chine, dans la province du Guizhou, dans le sud-ouest du pays. Plus de 9000 habitants ont été déplacés pour lui faire de la place, d’après le Figaro. Sa mission: «aider à rechercher de la vie intelligente en-dehors de notre galaxie».
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