Avec un titre de plus mais 17 médailles de moins qu'à Londres en 2012, la France a bouclé les Jeux paralympiques de Rio sur un bilan mitigé. Les Bleus pointent au 12e rang des nations, très loin derrière la Chine, qui a remporté cette édition.
Même si l'objectif initial est proche d'avoir été atteint, difficile de se satisfaire de la moisson 2016 pour le mouvement paralympique français. À Rio, la France a terminé 12e nation des Jeux paralympiques, pas loin d'un Top 10 ouvertement visé, mais avec un total de médailles très largement inférieur à celui de Londres, en 2012 : 28 contre 45.
Après "quelques moments difficiles au départ", Emmanuelle Assmann, la présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF), est malgré tout une "présidente heureuse". "Neuf médailles d'or, c'est une belle réussite pour cette équipe qui a toujours été déterminée", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Rio de Janeiro, où la flamme des Paralympiques s'est éteinte dimanche 18 septembre.
Encouragée par le ministère des Sports, la délégation française, 16e à Londres en 2012, avait resserré sa délégation (126 athlètes) pour n'emmener que les meilleurs. Une stratégie à moindre coût, qui a été globalement payante puisqu'il y a eu "70 % de finalistes", s'est félicité Emmanuelle Assmann.
Loin des ténors européens
Reste que les chiffres sont édifiants : avec 28 médailles (neuf en or, cinq en argent et 14 en bronze), la France est devancée par 14 nations si l'on prend en compte le total de médailles et non le nombre de titres. Surtout, comme lors des JO de Rio 2016, les Bleus ont eu une inquiétante propension à accumuler les médailles en chocolat : à 14 reprises, les athlètes français ont terminé au pied du podium.
D'autant plus frustrant que les vosins européens, eux, ont su marquer des points au moment opportun. Bilan des courses : la France ne pointe qu'au 7e rang des Européens, très loin de la Grande-Bretagne (2e au classement général), mais aussi derrière l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Pologne et l'Espagne.
Avec AFP