La candidate à la présidentielle américaine Hillary Clinton a été victime, dimanche 11 septembre, d'un malaise provoqué par "un coup de chaud" alors qu'elle assistait aux commémorations du 15e anniversaire des attentats de 2001 à New York.

Hillary Clinton a été contrainte de quitter les cérémonies au bout de 90 minutes, afin d'aller se reposer dans l'appartement de sa fille Chelsea, a précisé son porte-parole de campagne, Nick Merill, qui s’est immédiatement exprimé dans un communiqué. La candidate démocrate se "sent beaucoup mieux" désormais, a ajouté son équipe de campagne.

L'ancienne secrétaire d'État est depuis ressortie de l'appartement de sa fille tout sourire devant les caméras de télévision et elle a affirmé qu'elle se sentait "très bien".

Pour voir les images et vidéos sur vos tablettes et mobiles cliquez ici.

Sur une vidéo amateur de l'incident qui circule sur internet et les chaines de télévision, Hillary Clinton perd l'équilibre devant le SUV noir dans lequel elle doit monter, et semble s'effondrer mais est rattrapée par des collaborateurs.

Trump attaque Clinton sur sa santé

À plusieurs reprises, son rival républicain Donald Trump avait émis des doutes sur la santé de l'ancienne première dame des États-Unis et sur sa capacité à assumer une fonction présidentielle physiquement éprouvante.

Sur internet, certains de ses détracteurs n'ont pas hésité à parler de Parkinson, d'épilepsie, de troubles neurologiques, faisant parfois le lien avec une commotion cérébrale subie par Hillary Clinton en 2012. Des photos la montrant avec des poches sous les yeux, ou étrangement pâle, ainsi qu'un montage où elle secoue plusieurs fois bizarrement la tête ont été relayés sur Twitter fin août pour appuyer ces thèses. Une nouvelle fois après le malaise de la candidate dimanche, des partisans de Trump s'en sont donné à cœur joie.

Une lettre publiée en juillet par son médecin décrivait pourtant Hillary Clinton, âgée de 68 ans, comme étant en "excellente santé" et "apte" à occuper la fonction de chef de l'État. D'après son médecin, elle n'a notamment aucune séquelle de sa commotion cérébrale survenue fin 2012.

Avec AFP et Reuters