AFP - Le record du monde du Français Alain Bernard sur 100 m nage libre (46.94) a été invalidé lundi par la Fédération internationale de natation (Fina), alors que celui de son compatriote Frédérick Bousquet sur 50 m libre (20.94) est en attente des résultats officiels d'un test antidopage.

Bernard avait amélioré la marque mondiale lors des Championnats de France le 23 avril, équipé d'une combinaison entièrement en polyuréthane qui n'avait pas été homologuée.

Lors de cette même compétition, le 26 avril, Bousquet a été le premier nageur à passer sous les 21 secondes, équipé de la combinaison polémique Jaked 01, qui était homologuée au moment de la performance.

Quelques heures après avoir dévoilé la liste controversée des combinaisons homologuées, la fédération internationale a dans la foulée annoncé lundi qu'elle acceptait comme nouveaux records les chronos de l'Espagnol Rafael Munoz sur 50 m papillon (22.43), celui de la Britannique Joanne Jackson sur 400 m libre (4:00.66), et les deux de la Néerlandaise Marleen Veldhuis sur 50 m papillon (25.33) et sur 50 m libre (23.96).

La Fina a aussi reconnu les records du monde en petit bassin du Russe Nikolay Skvortsov sur 200 m papillon (1:50.53) et de la Japonaise Shiho Skai sur 100 m dos (56.15).

Elle a rejeté les chronos de Bernard, du Japonais Ryosuke Irie sur 200 m papillon, et des nageuses russes Anastasia Zueva sur 50 m dos et Yulia Efimova sur 50 m brasse en raison de la combinaison portée.

D'autres chronos sont encore en cours d'examen. La championne olympique du 200 m libre Federica Pellegrini doit ainsi attendre que la piscine des derniers championnats d'Italie à Riccione soit certifiée conforme pour que son temps de 1 min 54 sec 47/100 devienne la meilleure marque mondiale.

Outre Bousquet, le Brésilien Felipe Silva devrait voir son record du monde (26.89 sur 50 m brasse) reconnu si les résultats de son contrôle antidopage sont négatifs.