
Un attentat-suicide perpétré à Benghazi, dans l'est de la Libye, a causé la mort d'au moins 15 membres des forces des forces loyales au général Haftar. L'attaque a été revendiquée par une coalition de milices islamistes.
Quinze membres des forces loyales au général Khalifa Haftar, chef proclamé de l'armée libyenne (ANL) mais qui ne dépend pas du gouvernement d'union nationale reconnu par la communauté internationale, ont été tués, mardi 2 août au soir, dans un attentat-suicide perpétré à Benghazi, dans l'est de la la Libye, rapportent des sources militaires.
Selon une autre source militaire, "l'attentat a été perpétré par un kamikaze qui s'est fait exploser à bord d'un camion près d'un rassemblement de nos forces à Al-Gawarcha", un quartier de l’ouest de la ville.
Le Conseil de la Choura des révolutionnaires, une coalition de milices islamistes dont fait partie Ansar al-Charia, un groupe proche d'Al-Qaïda, a revendiqué l'attaque sur son compte Twitter. Il a notamment indiqué que l'attentat avait "frappé un rassemblement des forces du ‘vendu’ Haftar".
Les forces sous le commandement du général Haftar avaient annoncé jeudi dernier avoir repris le quartier d'Al-Gawarcha. C'est dans ce quartier qu'est apparu pour la première fois en 2013 le groupe Ansar Al-Charia, puis d'autres groupes dont l’organisation État islamique (EI).
Depuis plus de deux ans, Benghazi, deuxième ville de Libye, est le théâtre d'affrontements quotidiens entre les forces du général Haftar et des groupes qui lui sont opposés comme le Conseil de la Choura des révolutionnaires.
Avec AFP