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Omar al-Shishani dit "Omar le Tchétchène", a été tué en Irak, selon l'EI

Omar al-Shishani, dit "Omar le Tchétchène", l'un des chefs militaires de l'organisation État islamique, est mort, a annoncé mercredi le groupe jihadiste via l'agence Amaq. Le terroriste a été tué dans la bataille de Mossoul.

Omar al-Shishani dit "Omar le Tchétchène", l'un des commandants en chef du groupe État islamique (EI), a été tué en Irak, a rapporté, mercredi 13 juillet, l'agence Amaq, liée à cette organisation ultraradicale sunnite.

Citant "une source militaire", Amaq a rapporté qu'Omar al-Shishani avait été tué "dans la ville de Charqat alors qu'il participait [à la bataille] pour repousser la campagne militaire contre la ville de Mossoul", le bastion de l'EI dans le nord de l'Irak.

Amaq n'a pas précisé quand Omar al-Shishani avait été tué, mais sa mort est un nouveau coup porté à l'EI qui a subi plusieurs défaites depuis le début de l'année.

Un responsable américain avait annoncé en mars que ce chef de l'EI avait été "probablement tué" dans un bombardement américain le 4 mars dans le nord-est de la Syrie. Le Pentagone avait confirmé qu'une frappe avait ciblé "Omar le Tchétchène" mais s'était refusé à donner toute indication sur son sort.

"Omar le Tchétchène", de son vrai nom Tarkhan Tayumurazovich Batirashvili, était de nationalité géorgienne, selon le Pentagone. Les Américains soupçonnaient le terroriste, facilement reconnaissable à son épaisse barbe rousse, d'avoir supervisé une prison où des otages occidentaux ont pu être détenus. L'administration américaine avait offert 5 millions de dollars pour des informations fiables pouvant mener jusqu'à lui.

Sa mort, si elle est confirmée, est un nouveau coup porté à l'EI. L'organisation radicale a subi plusieurs défaites depuis le début de l'année, dont la perte de la grande ville sunnite de Fallouja, et s'attend à une prochaine offensive de l'armée irakienne pour reprendre Mossoul, son bastion en Irak depuis juin 2014. Mais, si l'EI est à la peine sur le terrain, elle continue régulièrement à perpétrer des attentats dans tout l'Irak, notamment dans les zones majoritairement chiites. Le 4 juillet à Bagdad près de 300 personnes ont ainsi péri dans l'une des plus sanglantes attaques commises dans le pays depuis l'invasion américaine de 2003.

Avec AFP