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Des Israéliens et des Américains a porté plainte à New York contre le réseau social lundi. Les plaignants accusent le groupe Facebook de complicité présumée avec le Hamas en laissant le groupe terroriste utiliser sa plateforme.

Des victimes israéliennes et américaines d'attaques palestiniennes ont engagé, lundi 11 juillet, une action en justice contre Facebook, à New York. Les plaignants reprochent au réseau social de laisser le Hamas utiliser leur plateforme. Ils arguent que l'entreprise américaine met sa "plateforme de communication" à disposition du groupe terroriste en violation de la loi antiterroriste américaine qui interdit aux sociétés américaines de "fournir un soutien matériel à des groupes désignés comme terroristes"

En clair, ils accusent Facebook d'avoir "sciemment fourni un soutien matériel et des ressources au Hamas [...], facilité la capacité du groupe terroriste à communiquer, recruter des membres, préparer et lancer des attentats, et semer la peur chez ses ennemis."

Cette action au civil a été introduite par l’association Shurat Hadin au nom des membres de la famille de quatre Israélo-Américains et d'un Américain tués depuis le regain de violences à partir d'octobre dernier dans les Territoires palestiniens, à Jérusalem et en Israël.

Elle a coûté la vie à 214 Palestiniens, 34 Israéliens, deux Américains, un Érythréen et un Soudanais, d'après un décompte de l'AFP. La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d'attaques, selon Israël.

Les plaignants réclament un milliard de dollars (905 millions d’euros) en dommages et intérêts. Selon Nitsana Darshan-Leitner, la directrice de Shurat Hadin, organisation qui milite pour les droits des familles de victimes d'attentats, le but de la plainte est de forcer Facebook à durcir ses règles contre l'"incitation" à la violence, en frappant le groupe américain au portefeuille.

Facebook n'a pas immédiatement répondu à la demande de réaction de l'AFP.

En juin, les ministres israéliens de la Justice et de la Sécurité intérieure avaient annoncé qu'ils comptaient faire avancer une législation visant à rendre illégale la diffusion de "contenu inapproprié", comme "l'encouragement à des attaques terroristes [...]".

Avec AFP et Reuters