logo

Au menu de cette revue de presse française, la demi-finale de l'Euro-2016 entre la France et l'Allemagne, les conséquences du Brexit pour la City et une belle histoire, celle d'un père et de son fils bacheliers le même jour à Lyon.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook

On commence avec cette affiche prestigieuse : France-Allemagne, ce jeudi soir en demi-finale de l'Euro-2016. On sait déjà qui est le premier finaliste, le Portugal de Cristiano Ronaldo. Reste à savoir qui il affrontera dimanche…. Pour "Aujourd’hui en France", c’est "le grand soir" avec un choc au sommet ! Pourquoi ? Parce que l’Allemagne est championne du monde, mais aussi parce qu’elle est un rival historique… et pas qu’en sport. On oppose souvent l’efficacité économique allemande aux grèves françaises, l’exemplarité de Berlin dans l’UE qui contraste avec les avancées et les reculs de Paris et le football sérieux et solide de la Mannschaft face à des Bleus plus versatiles… Ce soir, c’est donc plus qu’un match et les politiques le savent bien ! Dans les tribunes du stade vélodrome, on retrouvera donc le président français François Hollande à qui une victoire sur l’Allemagne ferait le plus grand bien… Angela Merkel, elle, a promis de venir encourager ses joueurs… mais seulement s’ils parviennent en finale !

Alors les Bleus vont-ils "conjurer la malédiction allemande ?" C'est la question du "Figaro". La France  n’a pas battu l’Allemagne dans un grand tournoi depuis 1958. Et sa dernière victoire en match amical remonte au 13 novembre dernier, le soir des attentats de Paris… Pour "Le Figaro", les Bleus sont face à un défi "kolossal" : effacer les défaites cuisantes de 1982, 1986 et 2014 et battre la Mannschaft, quadruple championne du monde et triple championne d’Europe.

Pour "20 Minutes", Antoine Griezmann, Paul Pogba et leur équipe vont devoir donner un sérieux "coup de Rhin" s'ils veulent prétendre au titre. Mais toute la France y croit... C’est ce qu’affirme "La Croix" avec ce titre "Plus bleue la vie" : le pays s’est réconcilié avec son équipe nationale, enthousiasmé par les jeunes joueurs de Didier Deschamps. Et ce n’était pas gagné : car si l’équipe de Zidane avait remporté tous les suffrages en 1998 et en 2000, un véritable rejet avait eu lieu en 2010 avec l’épisode du bus de Knysna… Mais "La Croix" prévient : les Allemands ne sont pas en reste. Passionnés de foot, ils suivent chaque étape de la Mannschaft dans cet Euro et les chaînes allemandes qui diffusent ses matches battent des records d’audience.

Autre titre ce matin dans la presse française, le Brexit et ses conséquences économiques. Les signaux d’alarme s’enchaînent depuis le référendum avec des fonds immobiliers gelés, des banques affaiblies et une livre sterling au plus bas. Pour "Le Figaro", la crainte d’une crise financière en Europe grandit, d’autant qu’il n’y a plus de pilote européen dans l’avion pour affronter les turbulences des marchés. Même constat pour "Le Monde" qui parle de "similitudes avec la crise des subprimes en 2007", tandis que la Banque d’Angleterre tente de voler au secours du secteur bancaire.

Pour "Libération", Londres se transforme en "City de la peur", une référence au films des Nuls (1994), alors qu’un vent de panique s’abat sur la pierre britannique. Il est temps que le gouvernement britannique précise ses modalités de sortie de l’UE pour rassurer les marchés et que les Européens aient un discours cohérent, s’ils ne veulent subir une nouvelle crise.

On termine avec une note plus joyeuse : celle du bac obtenu par un père et son fils le même jour. C’est la belle histoire de la semaine, relayée notamment par "20 minutes". Grégory, 16 ans, a eu son bac littéraire mention très bien à Lyon. Son père Jean-Baptiste, lui, avait quitté l’école à 12… Mais cette année, 30 ans plus tard, il a repris les études pour passer un bac pro commerce. Évidemment, si l’un des 2 avait échoué, la joie aurait été diminué de moitié. Mais fort heureusement, les deux ont décroché le diplôme et voient l’avenir en rose. Et comme on est dans la capitale de la gastronomie, la bonne nouvelle a été fêtée par toute la famille… au restaurant !