Plus d'une trentaine de personnes ont été arrêtés après des heurts, mercredi, dans le centre de Lille, entre des supporters anglais, fortement alcoolisés, et les forces de l'ordre, en marge de l'Euro de football.
Les forces de l'ordre ont procédé mercredi 15 juin à Lille à 36 interpellations tandis que 16 personnes étaient hospitalisées, après des heurts entre la police et des supporters britanniques.
Après le match Russie-Slovaquie de mercredi, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d'Ascq, dans le cadre de l'Euro-2016, et à la veille du match Angleterre-Pays de Galles, jeudi au stade Bollaert-Delelis, à Lens, de nombreux supporters venus soutenir leurs équipes étaient présents dans le centre-ville de Lille.
La police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser mercredi à Lille des supporters de l'équipe d'Angleterre plutôt agressifs, mais les affrontements tant redoutés avec les supporters russes ont été évités. Alors que les forces de l'ordre semblaient avoir réussi à maintenir séparées les deux catégories de supporters, la tension est montée en début de soirée. Peu après minuit, des supporteurs britanniques ont soudain commencé à poursuivre des Français qui célébraient la victoire des Bleus sur l'Albanie.
La police était très présente dans les rues de la ville toute la journée tandis que des mesures avaient été prises pour limiter la consommation d'alcool dans le but d'éviter une répétition des violences qui ont eu lieu en marge du match Angleterre-Russie samedi à Marseille. Ces deux pays ont été menacés d'exclusion de l'Euro 2016 après les heurts dans la cité phocéenne.
Dans le département du Nord, plus de 3 900 agents sont mobilisés, dont près de 1 600 sont chargés d'assurer la sécurité du centre-ville de Lille.
Avec Reuters