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Mohamed Ali est mort d'un choc septique, Louisville se prépare pour ses obsèques

L’ancien boxeur américain Mohamed Ali est décédé d'un choc septique provoqué par des causes naturelles non précisées, a déclaré samedi un porte-parole de la famille au cours d'une conférence de presse.

Mohamed Ali, l'icône de la boxe, trois fois champion du monde, s’est éteint vendredi à Phoenix, en Arizona à l’âge de 74 ans. Il est mort d'un d'un choc septique provoqué par des causes naturelles non précisées, a déclaré samedi un porte-parole de la famille au cours d'une conférence de presse. L'ancien boxeur souffrait depuis une trentaine d'années de la maladie de Parkinson.

Depuis l'annonce de sa mort, les hommages se sont succédé. Le président américain Barack Obama a salué la mémoire d'une icône qui a "secoué le monde".

He shook up the world, and the world's better for it. Rest in peace, Champ. pic.twitter.com/z1yM3sSLH3

— President Obama (@POTUS) 4 juin 2016

Ses obsèques doivent avoir lieu vendredi 10 juin dans sa ville natale de Louisville, dans le centre-est des États-Unis. "La célébration de la vie de Mohamed Ali débutera jeudi avec une cérémonie privée rassemblant sa famille immédiate, ses enfants, petits-enfants, cousins et son frère", a également expliqué le porte-parole lors d'une conférence de presse à Scottsdale, en Arizona, où l'ancien boxeur s'est éteint la veille.

Le lendemain matin, la famille se rassemblera dans un salon funéraire avec un imam qui présidera à une cérémonie de prières.

Bill Clinton prononcera l'éloge funèbre

Une procession funéraire traversera ensuite Louisville, passant notamment par le centre Mohamed Ali et le boulevard Mohamed Ali, dans le quartier de son enfance, et se terminera au cimetière de Cave Hill.

L'ancien président américain Bill Clinton sera l'une des trois personnalités, avec le journaliste Bryant Gumbel et l'acteur Billy Crystal, qui prononceront son éloge funèbre.

Dans ses derniers moments, Mohamed Ali était entouré de ses neuf enfants et de sa femme, qui ont pu lui faire leurs adieux.

Avec AFP et REUTERS