![Airbus maintient son objectif de 300 commandes en 2009 Airbus maintient son objectif de 300 commandes en 2009](/data/posts/2022/07/14/1657837532_Airbus-maintient-son-objectif-de-300-commandes-en-2009.jpg)
, envoyé spécial au salon du Bourget – Alors que la pluie a cédé la place au soleil dans le ciel du Bourget, le directeur commercial d'Airbus a prédit, en conférence de presse, que la reprise serait pour 2010. Il a d’ailleurs confirmé pour 2009 l’objectif de 300 commandes brutes.
La pluie a laissé la place à un beau soleil ce mardi dans le ciel du Bourget, mais l’atmosphère est toujours morose le long des allées du salon.
Très peu d’annonces d’offres d’achat ont émané ce mardi des conférences de presse, au cours desquelles les directeurs de compagnie et les constructeurs se sont à nouveau montrés très frileux. Tout juste la compagnie aérienne Vietnam Airlines a-t-elle confirmé une commande ferme de seize A321 et une intention d'achat de deux long-courriers A350 auprès d’Airbus.
La reprise en 2010, selon Airbus et Boeing
Ce maigre butin ne décourage cependant pas le patron de l’avionneur européen, Thomas Enders, qui affiche toujours un bel optimisme. Lors d’une nouvelle conférence de presse, ce mardi au Bourget, il a prédit que la fin de la crise était proche et que la reprise serait pour 2010. Le directeur commercial d’Airbus a d’ailleurs tenu à confirmer l’objectif de 300 commandes brutes.
L’un des dirigeants de Boeing, Scott Carson, avait exprimé le même espoir lundi. "Il n'y a pas de certitude, mais nous avons l'impression qu'il y a des raisons d'espérer que la reprise va commencer l'an prochain", avait-il déclaré au premier jour du salon.
Les principales attractions pour les professionnels du secteur et les journalistes, les seuls autorisés à profiter du salon avant son ouverture au public vendredi, se trouvaient une fois de plus dans le ciel du Bourget. Lors de leur démonstration aérienne quotidienne, le tout nouveau Sujerjet 100 de Sukhoï, le surpuissant Rafale et le toujours majestueux A380 ont fait oublier pendant quelques instants la crise économique.