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Nouveaux raids aériens israéliens sur la bande de Gaza après un tir de roquette

L'aviation israélienne a frappé samedi deux sites du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, en riposte à un tir de roquette contre le territoire israélien. La tension ne cesse de monter au quatrième jour de violences.

En riposte à un tir de roquette contre le territoire israélien, l'aviation israélienne a frappé samedi 7 mai deux sites du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

"Tôt ce matin (...) une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza contre le sud d'Israël", a expliqué l'armée dans un communiqué. "En réponse, l'aviation a frappé deux infrastructures terroristes du Hamas dans le sud de la bande de Gaza."

Les raids, menés à Khan Younès, "ont provoqué des dégâts dans deux usines de fabrication de briques et de matériaux de construction, mais sans faire de victimes", ont indiqué des sources au sein des services de sécurité du Hamas. En revanche, selon l’AFP, des témoins ont affirmé que deux missiles avaient visé une base des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, y provoquant d'importants dégâts.

"Nous n'appelons pas à une nouvelle guerre"

La tension ne cesse de monter entre l'État hébreu et les mouvements palestiniens de la bande de Gaza, au quatrième jour de violences. Il s'agit de la plus sérieuse confrontation entre le mouvement palestinien Hamas et l'armée israélienne depuis 2014 et l'instauration d'un fragile cessez-le-feu après cinquante jours d'une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

Aucun groupe n'a revendiqué le tir de roquette samedi, mais un porte-parole de l'armée a indiqué que le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, "doit en être tenu responsable". Depuis mercredi, les soldats israéliens ont été la cible de douze séries de tirs au mortier le long de la barrière de sécurité qui enferme hermétiquement la bande de Gaza, et au pied de laquelle ils traquent les tunnels pouvant servir à des combattants palestiniens pour s'infiltrer en Israël.

De son côté, le Hamas islamiste a affirmé vendredi ne pas vouloir la guerre, alors que la population craint un nouveau conflit. "Nous n'appelons pas à une nouvelle guerre", a déclaré le chef du Hamas dans le territoire, Ismaïl Haniyeh, lors du prêche de la prière musulmane hebdomadaire. Mais le Hamas combattra les incursions menées par Israël à l'intérieur du territoire "sous prétexte de chercher des tunnels", a-t-il prévenu.

Jusque là, les violences ont fait un mort et plusieurs blessés palestiniens dans les raids israéliens.

Avec AFP