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François Hollande "compte sur sa bonne étoile" pour 2017

Au menu de cette revue de presse française, la France est toujours en quête d'une stratégie de déradicalisation face aux 13 000 islamistes radicaux identifiés sur le territoire. François Hollande,lui, fête ses quatre ans à l'Élysée avec une impopularité record, mais il croit en sa bonne étoile...

Dans la presse française vendredi 5 mai, plus d'un an après après les attentats de janvier 2015, "la France est toujours en quête de stratégie" pour lutter contre la radicalisation, constate le Figaro. Si les initiatives locales se sont multipliés et que les subventions de l’État ont bondi de 1 000 %, une politique nationale fait encore défaut, observe le journal de droite. Treize mille islamistes radicaux ont été identifiés en France et l’État veut professionnaliser leur suivi avec l’ouverture de deux centres de déradicalisation, où travailleront de concert des centaines de psychologues et travailleurs sociaux spécialisés. Des structures à l’image du Centre d’action et de prévention contre la radicalisation des individus (CAPRI) à Bordeaux, qui a ouvert en janvier dernier. Pour le Figaro, cette déradicalisation est un combat de l’ombre dont personne ne peut prédire la fin, car "le mal est installé chez nous, enraciné, et ses ravages ne sont pas terminés".

De son côté, le journal Le Monde offre une illustration des difficultés que rencontre la Belgique pour contrôler et légiférer sur la question des mosquées dans le cadre de la prévention de l’islam radical. Ankara, qui contrôle indirectement la moitié des 80 moquées belges, dénonce la réforme du culte islamique en Belgique.

En France, la presse commente largement "l'anniversaire" de François Hollande : quatre ans déjà à l’Elysée, et cela ne va pas mieux dans les sondages. La cote de confiance du président flirte avec les 16 %, un nouveau record d’impopularité. Pour l’Humanité, il vit dans un "monde parallèle" : le journal communiste dénonce une fuite en avant et la crainte du recours à l’article 49-3 de la Constitution pour imposer la Loi travail, "une loi de régression sociale". Pour Les Echos, ce passage en force risque de creuser encore plus le fossé avec l’opinion. Mais qu’importe, balaie d’un revers de une Le Parisien, François Hollande compte sur sa bonne étoile pour revenir dans les sondages…