Des centaines d'opposants à la loi travail se sont rassemblés mardi à la mi-journée à Paris et dans les grandes villes de France pour tenter de peser sur le vote des députés qui examinent dans la journée le projet à l'Assemblée.
"Ni amendable ni négociable ! Retrait, retrait de la Loi travail !", ont scandé des centaines de manifestants rassemblés mardi 3 mai à Paris et dans quelques grandes villes françaises pour protester contre le projet de réforme du travail porté par la ministre du travail Myriam El Khomri.
Le poing levé, brandissant pancartes et banderoles, des salariés, syndicats, jeunes, militants de Nuit debout ont battu le pavé dans l’espoir de peser sur le débat parlementaire qui a débuté ce mardi à l’Assemblée nationale.
"Aux parlementaires de prendre leurs responsabilités", a lancé Jean-Claude Mailly, numéro un de FO, arborant un badge frappé du seul mot "retrait" lors d'un rassemblement aux Invalides à Paris, tandis que Philippe Martinez (CGT) a promis d'aller "jusqu'au bout".
L'idée d'une "grève générale et reconductible" était reprise par certains militants, notamment Eric Beynel de Solidaires, et on entendait scander : "Retrait total, grève générale".
À Paris comme en régions, aucun incident n'avait été signalé en début d'après-midi.
Avec AFP