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En poste depuis 2012, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a confirmé, mercredi, son départ du gouvernement. Le président François Hollande envisage de le nommer à la tête du Conseil constitutionnel.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, dont la nomination prochaine à la présidence du Conseil constitutionnel a été annoncée par le président François Hollande, a confirmé, mercredi 10 février, qu'il venait de participer à son dernier Conseil des ministres.
Comme on lui demandait à sa sortie de l'Élysée, s'il s'agissait de son dernier Conseil des ministres, le chef du Quai d'Orsay, en poste depuis 2012, a répondu : "Oui", avant de s'engouffrer dans sa voiture.
Un peu plus tôt, devant d'autres journalistes, Laurent Fabius avait confirmé son intention de continuer "à présider la COP 21". "C'est une position bénévole qui n'a pas d'incidence ou de contradiction avec le gouvernement", a-t-il expliqué. "Je ne représente pas la France." Son action à la Conférence environnementale de Paris a permis en décembre dernier d'aboutir à un accord historique sur la limitation du réchauffement climatique et a été unanimement saluée.
Le départ de l’ancien Premier ministre de François Mitterrand donnera lieu à un remaniement qui devrait intervenir d'ici la fin de la semaine. Les noms de Ségolène Royal, Elisabeth Guigou ou de Matthias Fekl ont circulé dans la presse pour le remplacer.
L’Élysée a par ailleurs annoncé que le président Hollande envisageait de nommer Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel pour succéder à Jean-Louis Debré.
"Le président de l'Assemblée nationale et le président du Sénat sont saisis, en application de l'article 56 de la Constitution, du projet de nomination de M. Laurent Fabius comme membre du Conseil constitutionnel, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce dans les conditions prévues par le cinquième alinéa de l'article 13 de la Constitution", précise le communiqué de l'Élysée.
Avec AFP et Reuters