
Les rebelles Houthis ont indiqué ce samedi qu'un cessez-le-feu entrerait en vigueur lundi au Yémen, à la veille de l'ouverture prévue le 15 décembre en Suisse de négociations avec le gouvernement du président Abd-Rabbo Mansour Hadi.
Le cessez-le-feu entre les belligérants au Yémen entrera en vigueur le 14 décembre, soit à la veille des négociations de paix prévues en Suisse sous l'égide de l'Onu, a assuré, ce samedi, le chef de la délégation des Houthis à ces pourparlers.
"Sur la base de ce qui a été conclu, les combats cesseront le 14 du mois", a déclaré à Sanaa, capitale du Yémen, Mohammed Abdulsalam lors d'une conférence de presse.
Les Nations unies ont invité le gouvernement du président yéménite Abd-Rabbo Mansour Hadi et les rebelles chiites Houthis à des négociations de paix en Suisse à partir du 15 décembre, les deux camps s'étant mis d'accord sur un projet d'ordre du jour et sur les grandes règles de ces pourparlers.
De son côté, le Premier ministre Khaled Bahah s'est dit, vendredi, déterminé à mettre un terme aux combats, qui ont fait près de 5 700 morts, dont près de la moitié de civils, et quelque 25 000 blessés, selon des estimations de l'ONU depuis le mois de mars.
"Nous sommes déterminés à faire cesser cette guerre qui a détruit les vies et les biens au Yémen", a-t-il déclaré selon des propos cités par la télévision publique saoudienne. Khaled Bahah s'exprimait de Ryad où il a rencontré le ministre saoudien de la Défense, le prince Mohamed Ben Salman al Saoud.
Conduite par l'Arabie saoudite, la coalition de pays arabes sunnites mène une campagne de raids aériens depuis fin mars contre les miliciens chiites et les forces fidèles à l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, alliées des Houthis.
Partis de leur bastion dans le nord du pays, les Houthis, accusés de liens avec l'Iran, ont pris le contrôle de la capitale Sanaa au mois de septembre dernier puis ont accentué leur emprise sur le pays, progressant jusqu'à Aden avant d'en être délogés en juillet.
Avec Reuters
