
Si le football est un mastodonte économique, d’autres sports, à l’image du rugby, parviennent de plus en plus à capitaliser sur leur image. Au point, en France, de concurrencer les grosses écuries de L1 en matière de puissance commerciale.
En France comme ailleurs, les sports collectifs peinent à rivaliser avec le football en matière de puissance marketing et commerciale. Pourtant, si l’omniprésence du ballon rond est toujours incontestée, un baromètre réalisé par l’agence Advent et relayé par le quotidien L’Equipe, jeudi 12 novembre, souligne que cette tendance est moins prononcée qu’auparavant.
L’étude, réalisée en combinant les analyses de 35 paramètres portant sur des données aussi diverses que l'attractivité des clubs, le merchandising ou l'implication de la base de supporters, compare le pouvoir d’attraction de quelques 43 clubs de football de Ligue 1 et Ligue 2 et du Top 14 de rugby.
Un classement qui recèle quelques enseignements. Aux trois premières places, le PSG (150 points sur 200), l’OM (147 pts) et l’Olympique Lyonnais (130 pts) se partagent sans surprise la majeure partie du gâteau. Les ténors de la L1 disposent d’une puissance financière et d’une base de supporters qui en font les trois entités majeures du sport collectif en France.
Le rugby en embuscade
Derrière, en revanche, le classement proposé par Advent est plus surprenant, avec deux clubs de rugby en prétendants directs au podium : le Stade Français (4e avec 125 pts) et le Stade Toulousain (5e avec 122 pts).
Le rugby français peut même se targuer de revendiquer un troisième membre dans le Top 10, avec le Rugby Club Toulonnais (10e avec 97 pts). On notera également la présence d'un club de Pro D2 à la 20e place du classement, le Biarritz Olympique. Dans la tourmente sur le plan sportif - et même en passe d'être relégué à l’échelon inférieur – le BO bénéficie toujours de sa notoriété passée avec un score de 69 points.
Petite précision, l’étude a été menée avant le fiasco du XV de France lors de la Coupe du monde 2015. La prochaine édition de ce baromètre, prévue pour la fin d’année 2017, pourrait changer la donne.