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Evo Morales : "C’est notre obligation que de préserver les droits de notre mère la Terre"

Alors que la Cop21 s’ouvre dans quelques semaines à Paris, le président François Hollande a reçu son homologue bolivien, Evo Morales, lundi. Les deux chefs d’États ont notamment discuté de la lutte contre le réchauffement climatique et contre la pauvreté. Evo Morales est l’invité de Marc Perelman.

Dans un entretien accordé à France 24, le président bolivien exprime sa confiance dans la conclusion d’un accord lors de la COP21 à Paris, soulignant que les échecs du passé ne peuvent une nouvelle fois se répéter. "C’est notre obligation que de préserver les droits de notre mère la Terre", assure-t-il.

Evo Morales se dit par ailleurs déçu de la présidence de Barack Obama, estimant qu'il se laisse dominer par les lobbies du monde des affaires. "J’ai le sentiment qu’aux États-Unis, ce n’est pas Obama, ni son parti qui gouvernent, mais ce sont les multinationales, les entreprises et l’industrie pétrolière", déclare-t-il.

Concernant le processus de paix en Colombie, le président bolivien est confiant. "Je salue les efforts du président Santos et la médiation de Cuba, nous sommes très proches de la paix. Je dis à mes frères des Farcs que nous ne sommes pas dans des temps de révolution armée, mais dans des temps de révolution par la conscience, par la démocratie".

Quant à la Bolivie et à la révision constitutionnelle soumise à référendum en février prochain et qui lui permettrait de se présenter pour un quatrième mandat, Evo Morales affirme qu'il s'agit d'une demande qui émane du peuple et non de lui, niant toute volonté de se maintenir au pouvoir à vie. "La stabilité politique garantit la prospérité économique", martèle-t-il.