À l'occasion de la visite, lundi, du président François Hollande en Chine pour obtenir le soutien de Pékin à un accord ambitieux sur le climat, France 24 souligne le rôle des entreprises françaises dans le boom de la "greentech" chinoise.
Elles s'appellent Alterea ou SCIP-Suez Environment : ces entreprises françaises participent au boom actuel de l'économie "verte" chinoise.
Alors que François Hollande est, lundi 2 novembre, en Chine pour s'assurer du soutien de Pékin à un projet d'accord ambitieux lors de la COP21, la conférence sur le climat qui se déroulera à Paris dans moins d'un mois, des PME françaises aident déjà concrètement le pays à faire la chasse à la pollution.
Alterea est une PME nantaise spécialisée dans l'éclairage écologique. Elle aide depuis un an les établissements chinois à faire des économies d'énergie et à réduire leur facture d'électricité. "Le marché chinois est probablement celui qui va être le plus dynamique dans les prochaines années en matière de technologie verte", assure à France 24 Alban Lapierre, le président fondateur d'Alterea. Il a déjà pu recruter une dizaine de salariés et entend réaliser d'ici quelques années un quart de son chiffre d'affaires dans le pays.
Concurrence chinoise
Le géant français Suez Environment a, de son côté, mis son savoir-faire au service du traitement des déchets toxiques. La technologie "made in France" permet dans une ville comme Shanghai d'incinérer sept fois plus de déchets qu'un incinérateur de fabrication chinoise.
Mais ces entreprises doivent faire vite pour gagner des parts de marché en Chine. Les sociétés locales comptent bien combler leur retard technologique pour profiter de l'essor de ce secteur. Dans le domaine de l'énergie solaire, la Chine a déjà fait son grand bond en avant puisqu'elle est passée en quelques années de 0 à 70 % de l'offre mondiale.