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Dans la revue de presse internationale, la fin de la politique de l'enfant unique en Chine, le cri d'alarme du "Guardian" sur l'Indonésie et la vidéo étonnante d'une policière aux États-Unis.

"Les couples autorisés à avoir deux enfants", titre le "China Daily". Pékin a mis fin à sa politique tant décriée de l'enfant unique. Et, selon le journal chinois, "il était temps". En effet, la part des personnes âgées de 16 à 59 ans, en âge de travailler, recule désormais, de quoi laisser craindre une future pénurie de main d’œuvre. Le quotidien cite un professeur qui estime que la réforme n’est pas suffisante pour inverser la tendance, et qu’il faudrait désormais mettre en place des mesures, notamment économiques, pour inciter la population à faire plus d’enfants.

La mesure devrait rassurer en tout cas ceux qui, malgré l’interdiction, avaient deux enfants et devaient recourir à toutes sortes de stratagèmes pour le cacher. Comme cette femme, dont le "Global Times" relate le parcours, qui a fait un faux divorce et un faux re-mariage avec un homme sans enfant pour pouvoir donner naissance à un second fils. Ce délit aurait pu lui coûter près de 40 000 euros d’amende.

Cette révolution en Chine intéresse également la presse internationale, comme le "Guardian", qui affiche en une la photo de 36 enfants uniques, comme le nombre d’années qu’aura duré cette politique. Une politique terrible, rappelle le journal britannique, avec des stérilisations forcées, des infanticides et des avortements sélectifs en fonction du sexe de l’enfant. Toujours en Grande-Bretagne, "The Independent" se demande si la Chine est capable de dépasser l’ère de l’enfant unique. Car la société, depuis 1979, a fini par s'adapter à ce mode de vie. Un enfant de plus risque de modifier l’équilibre économique des familles, avec l’augmentation du coût de la vie. Un deuxième enfant est donc un fardeau économique, estime le journal. Pas sûr que tous les couples y soient prêts.

À un mois, jour pour jour, du début de la COP21, la grande conférence sur le climat qui se tiendra à Paris, le "Guardian" publie une tribune sur l’Indonésie. George Monbiot, son auteur, lance un appel à s'intéresser à ce pays et à dénoncer sa politique de déforestation, qui vise notamment à installer des forêts pour produire de l'huile de palme. Pour remplacer tous les arbres, les industriels mettent d’abord le feu à des zones entières, mettant en danger des espèces animales comme les orang-outangs, mais aussi générant une pollution gigantesque. Ils "produisent plus de dioxyde de carbone actuellement que l’économie américaine".

Et pour finir, un mot de la police américaine. Le "Washington Post" raconte l'histoire d’une jeune fille, Alyaah. Elle connaît la police, ses sept frères et sœurs ont tous été menottés au moins une fois. Il y a quelques jours, elle s’est retrouvée nez à nez avec un policière à l’école. Elle venait de diffuser une chanson sur son portable. Lorsque la policière lui a demandé de l’arrêter, elle a refusé et a même commencé à danser. À l'étonnement de tous, la policière s'est elle aussi lancée dans des pas de danse. Finalement, la jeune fille a été surprise et a arrêté. Elle a confié au "Washington Post" : "Je n’ai jamais pensé que les flics pouvaient être aussi cool". De son côté, la policière s'est dit un peu gênée de l'écho de la vidéo, estimant qu'elle n'a fait que le travail de la police au quotidien.