Après un rendez-vous raté avant l'été, le Rwanda est en effervescence à la veille du concert de Stromae, samedi 17 octobre à Kigali. Le chanteur termine sa tournée dans le pays d'origine de son père, une étape très symbolique.
Les affiches du concert ont fleuri dans Kigali et les 20 000 billets sont très convoités. Stromae doit donner un concert samedi 17 octobre dans la capitale rwandaise, et la ville s'apprête avec enthousiasme à accueillir, tel un enfant du pays, le chanteur belge, dont le père rwandais est mort pendant le génocide, en 1994.
Avant de se produire dans le stade de l'université libre de Kigali, Stromae, Paul Van Haver de son vrai nom, doit se rendre au mémorial du génocide et rencontrer sa famille. Des moments privés, pour une étape émotionnelle dans le pays de son père, où il n'est venu qu'une fois, enfant.
Premier rendez-vous manqué
Les Rwandais attendent d'autant plus ce concert que la première date, prévue avant l'été, avait dû être annulée. Stromae avait en effet dû renoncer à deux concerts en Afrique, à Kinshasa et à Kigali, à cause d'effets secondaires d'un traitement antipaludisme.
"Cela faisait longtemps que le Rwanda n'avait pas eu un artiste international qui le représente", se félicite une jeune Rwandaise. Sur les réseaux sociaux, les internautes s'affichent avec leur billet de concert ou portant un nœud papillon, accessoire prisé par le chanteur.
Au-delà du symbole, Kigali est fébrile à l'approche d'un concert d'une telle envergure, du jamais-vu au Rwanda : en pleine saison des pluies, le public espère que le temps sera clément pour que tout le monde profite pleinement de l'événement.