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Coupe du monde de rugby : l'Australie bat le pays de Galles et affrontera l'Écosse en quarts

L'Australie a difficilement battu le Pays de Galles, samedi, pour prendre la tête du groupe A. Les Wallabies affronteront l'Écosse en quarts, tandis que les Gallois auront fort à faire face à l'Afrique du Sud.

Que ce fût chaud, que ce fût intense pour les Wallabies, grands favoris chahutés par des Gallois entreprenants, mais sans imagination. Pour ce dernier match de la poule A, l'Australie a souffert, samedi 10 octobre à Twickenham, pour venir à bout du Pays de Galles (15-6) et s'offrir la première place du "groupe de la mort" de cette Coupe du monde de rugby.

Le quart de finale sera donc très abordable pour les Australiens, qui affronteront l'Écosse le 18 octobre. Le XV du Poireau, lui, devra se frotter aux Springboks, en mode broyage depuis trois matchs après leur désillusion initiale face au Japon.

Une semaine après leur démonstration anglaise, les Wallabies ont étalé des vertus mentales qui seront essentielles pour la suite. Ils possèdent surtout une défense qui peut leur permettre d'aborder tous les défis.

Leur faculté à se remettre d'une entame compliquée en mêlée, puis de prendre l'ascendant avant la pause avec les avants, un secteur clé pointé avant le match par Cheika, les places sans conteste comme l'un des principaux adversaires des All Blacks, qu'ils ne pourront croiser qu'en finale. Avec un rêve avoué : remporter la troisième Coupe du monde de leur histoire organisée sur le sol britannique, après Twickenham en 1991 et Cardiff en 1999, qui leur porte tant bonheur.

Sang-froid admirable

Brillante face aux Anglais, l'Australie a cette fois montré de grosses qualités défensives. Quelles dix minutes héroïques autour de l'heure de jeu passées à 14 (exclusion de Genia, 57), puis à 13 (exclusion de Mumm, 60) : les Wallabies, qui menaient alors 12-6 ont survécu à deux pénaltouches, à trois mêlées à cinq mètres et une pression diabolique avec un sang-froid admirable. 

Le siège gallois était haletant, les Dragons ont tout donné, ont pêché par individualisme pour certains lors de ce temps fort, avant de s'avouer vaincus, de déposer les armes et de perdre le fil, puis le match sur une dernière pénalité de Foley (72).

Dans l'autre match du groupe samedi soir, à Manchester, l'Angleterre a battu l'Uruguay (60-3). Cette victoire avec panache ne saurait cacher l'énorme déception anglaise, premier pays-hôte de la Coupe du monde à ne pas passer le stade des poules.

Avec AFP