L'Élysée a annoncé mercredi avoir vendu à l'Égypte deux navires de guerre Mistral construits à l'origine pour la Russie. Le montant de la transaction devrait atteindre 950 millions d’euros.
Les présidents Sissi et Hollande se sont mis d’accord : l’Élysée a annoncé mercredi 23 septembre, dans un communiqué, que l’Égypte allait acquérir les deux navires Mistral que la France devait initialement livrer à la Russie, avant que l'accord ne soit annulé.
"Le président de la République s'est entretenu avec le président Sissi. Ils se sont accordés sur le principe et les modalités de l'acquisition par l'Égypte des deux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral", indique le communiqué de l'Élysée.
François Hollande par ailleurs assuré que la vente à l'Égypte des deux porte-hélicoptères Mistral se fera "sans rien perdre" par rapport au montant du contrat initial avec la Russie, annulé en raison de l'implication de Moscou dans la crise ukrainienne. Le nouveau contrat devrait porter sur une somme d’environ 950 millions d’euros, selon l’entourage d’un ministre français.
En vertu de l'accord conclu le 5 août entre Paris et Moscou après huit mois d'intenses négociations, le gouvernement français avait annoncé le versement aux autorités russes d'une somme légèrement inférieure à un milliard d'euros, correspondant aux avances qui avaient été versées par la Russie pour l'acquisition des deux navires, dont le prix d'achat devait s'élever à 1,2 milliard. Quelque 949,7 millions ont été versés par la Banque de France à la Banque centrale russe.
La France était en discussion avec une dizaine de pays, dont l'Égypte, après avoir annoncé, début août, l'annulation de la vente à la Russie des deux bâtiments de projection et de commandement, conclue en 2011.
Avec AFP et Reuters