Alors que le coup d'envoi des JO-2016 doit être donné dans un an, Rio ne semble pas tout à fait prête. Dans la baie de Guanabara, où se déroulent les épreuves de voile, les excréments qui flottent et les détritus se comptent toujours en tonnes.
À 365 jours du début des Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro, la fête est encore loin de battre son plein dans la métropole. Malgré l’inquiétude suscitée par l'état précaire de certaines installations censées accueillir des épreuves olympiques dans douze mois, le CIO tente de jouer la carte de l’apaisement.
"Il est important de réunir de bonnes conditions pour les athlètes", a expliqué son président Thomas Bach depuis Rio, où il a lancé le compte à rebours de cette dernière année avant le coup d'envoi des Jeux olympiques (du 5 au 21 août 2016).
Les eaux polluées et pleines de déchets de la baie de Guanabara, où doivent se dérouler les épreuves de voile, cristallisent notamment l'attention. Sur le plan d'eau, les déchets s'entassent par tonnes, les excréments humains flottent à la vue de tous…
Pas d'inquiétude pour le CIO
Pour Thomas Bach, il n'y a toutefois pas lieu de s'inquiéter. Mardi, le président du CIO a même affirmé qu'un triathlon y avait eu lieu au cours du week-end, lors duquel des nageurs se sont lancés depuis la plage de Copacabana. Ce "tour de chauffe" a servi également à prouver que "tout va dans la bonne direction", a-t-il martelé.
Un point de vue que ne partagent pas les écologistes, qui estiment que la pollution empire dans la baie de Guanabara. Et même côté organisation, la prudence reste de mise. Sans surprise, les officiels ont admis qu'ils ne seront pas en mesure de tenir leur promesse de traiter à 80 % les eaux usées qui se déversent dans la baie.
"Tout doit être étroitement contrôlé", a toutefois tempéré Thomas Bach. "Je ne suis pas spécialement inquiet parce que je suis persuadé que le comité d'organisation, comme le gouvernement, va continuer sur sa dynamique", a-t-il affirmé. "Dans un an, nous serons tous sous le charme d'une cérémonie fantastique et de l'hospitalité du peuple brésilien."
Avec AFP