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Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 23 juillet, la colère de milliers de manifestants turcs, après l’attentat de Suruç, et la réplique du PKK. La visite d’Obama au Kenya. Et la sexualité des ados américains.

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Cette revue de presse internationale commence en Turquie, où l'attentat de Suruç attribué à l’organisation État islamique provoque une vague de contestation dans tout le pays.

Les manifestants, parfois violemment réprimés par les forces de l’ordre, accusent le gouvernement d’être directement responsable de cette attaque, qui serait le fruit, selon eux, de sa complaisance, voire de sa complicité. Des accusations également formulées par les Forces de défense du peuple, le HPG, la branche armée du PKK, qui ont revendiqué le meurtre de deux policiers turcs, hier. Un double assassinat "méprisable", d’après le gouvernement, évoqué ce matin à la une du de "Hürriyet". Recep Tayyip Erdogan face au "retour de bâton" du massacre de Suruç, titre "The Independent". Pour le journal saoudien "Al Watan", qui montre la Turquie s’immolant elle-même par le feu, Ankara serait en train de payer le prix de ses propres erreurs - il ne faut pas jouer avec le feu.

Le gouvernement turc auquel Barack Obama a présenté ses condoléances, avant de se rendre au Kenya, le pays de son père. Il est attendu à Nairobi, demain. Pour la première fois depuis son entrée au bureau ovale, Obama se rend sur la "terre de ses ancêtres", et pour le retour de son "fils prodigue", raconte "The Independent", la capitale kényane a mis les petits plats dans les grands... Les enfants des rues ont été chassés du centre-ville, les routes menant à la présidence ont été repavées, des lampadaires sont apparus. "Le changement occasionné par la venue d’Obama se limitera-t-il à cela ?", s’interroge le quotidien, qui rapporte que les Kényans attendent surtout d’Obama qu’il mette la pression sur le président Uhuru Kényatta pour qu’il en finisse avec la corruption grâce à laquelle le terrorisme a prospéré, et avec les abus en matière des droits de l’Homme que le gouvernement justifie par la nécessité de lutter contre les shebab. Kenyatta qui a déjà déclaré, par ailleurs, que les droits des homosexuels dans le pays, étaient "un non-sujet" qu’il n’entendait pas aborder avec le président américain. Obama est prévenu.

Le parcours familial d'Obama, d'un petit village africain à la Maison Blanche, reste en tout cas une source de fierté pour de nombreux Kényans, qui transparaît dans l’article que "The Daily Nation" consacre à sa venue. "La politique audacieuse d’Abama ont un impact extrêmement positif aux États-Unis et à l’étranger", s’émerveille le quotidien kényan, qui déplore que les "querelles politiciennes" américaines portent souvent une ombre sur "la grandeur d’Obama".

On termine cette revue de presse aux États-Unis, où une étude sur la sexualité des jeunes Américains fait couler beaucoup d’encre. Les esprits grincheux aiment à répéter que tout va à vau-l’eau, et qu’en la matière, les jeunes sont de plus en plus précoces et débridés. Eh bien c’est faux ! D’après "The Daily Beast", qui cite les résultats d’une enquête publiée hier, l'activité sexuelle des adolescents américains serait en baisse. Moins de la moitié d’entre eux seraient "sexuellement actifs" aujourd'hui, beaucoup moins qu'à la fin des années 1980.

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