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Quand Google divulgue par erreur des données sur le droit à l'oubli

Google a récemment publié par erreur plus de 75 % de demandes de suppression relatives au droit à l’oubli faites par des internautes. Rapidement retirées, les données que Google ne voulait pas communiquer ont été révélées par le "Guardian".

Google se serait bien passé des récentes révélations du "Guardian". Au détour d’une recherche, des journalistes du quotidien britannique ont découvert que la firme avait publié par inadvertance plus de 75 % de demandes de suppression relatives au droit à l’oubli émises par des internautes.

Le géant américain, récemment mis en demeure par la CNIL, est en effet contraint depuis mai 2014 de gérer les demandes sur le droit à l’oubli émanant des utilisateurs.

>> À lire sur France 24 : "'Droit à l'oubli' : comment disparaître des recherches Google"

L’impair est d’autant plus regrettable pour Google que l’entreprise de la Silicon Valley a toujours refusé de communiquer sur ces demandes de suppression. Une bonne nouvelle pour tous ceux que ces statistiques intéressaient.

55 % de demandes françaises acceptées 

Les données, qui apparaissaient dans le code source de son rapport de transparence, ont rapidement été supprimées. Mais pas assez vite pour échapper aux journalistes britanniques.

On apprend ainsi dans l’article du "Gardian" que près de neuf demandes de suppressions de liens sur 10 portent sur des "informations personnelles privées". Les demandes restantes sont classées en quatre catégories : "crimes importants", "politique", "personnes publiques" et "protection des enfants".

Le "Guardian" rapporte également qu’un peu moins de la moitié des demandes sont acceptées (46 %). La France est d’ailleurs le pays européen qui obtient le plus souvent satisfaction avec 55 % des demandes acceptées.