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• La Grèce a soumis, mercredi 8 juillet, une demande officielle d'assistance au Mécanisme européen de stabilité (MES, fonds de soutien d'urgence de la zone euro).

• Cette requête sera étudiée par l'Eurogroupe (les ministres des Finances de la zone euro). En échange, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s’est engagé à présenter jeudi "des propositions concrètes et crédibles". Le nouveau ministre grec des Finances, Euclide Tsakolotos, a promis, "dès la semaine prochaine" des réformes des impôts et des retraites, en échange d'un prêt sur trois ans.

• Le MES a aussi demandé à la commission européenne et à la Banque centrale européenne (BCE) d'examiner la demande de prêt de la Grèce.

• La fermeture des banques grecques, qui dure déjà depuis huit jours ouvrables, est prolongée. Mais la BCE a décidé de continuer à alimenter le secteur bancaire grec, menacé d'une pénurie. Mercredi soir, la Grèce a annoncé que ses banques resteraient fermées jusqu'au 13 juillet. 

• Plus tôt dans la journée, devant le Parlement européen à Strasbourg, Alexis Tsipras a donné une dimension politique à la crise que traverse son pays : "Mon pays a été pendant cinq ans le laboratoire d’expérience menée sur l’austérité. L'expérience a échoué." Il a par ailleurs tenu un discours d’apaisement : "Nous voulons trouver un compromis honorable pour éviter une rupture", a indiqué le Premier ministre, ajoutant que son gouvernement allait préciser ses propositions dans les deux prochains jours.

• En France, le Premier ministre Manuel Valls a promis un vote de l'Assemblée nationale en cas d'accord au sommet de la zone euro prévu dimanche pour trouver une solution concertée entre Athènes et ses créanciers. "Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro" a-t-il déclaré lors d'un débat à l'Assemblée nationale sur le dossier grec.

• Les 28 dirigeants européens se retrouveront le dimanche 12 juillet à Bruxelles pour statuer sur le sort d'Athènes.