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Les Européens mettent les Grecs en garde contre un "non" au référendum

Alors que les banques étaient fermées en Grèce, lundi, les principaux dirigeants européens ont assuré que le référendum grec de dimanche 5 juillet revenait à se prononcer pour ou contre la sortie de la zone euro.

  • François Hollande, Jean-Claude Juncker, Matteo Renzi ou encore Angela Merkel ont tous estimé, lundi 29 juin, que voter "non" au référendum grec de dimanche 5 juillet revenait à voter contre l’euro.
  • Les marchés financiers du monde entier ont pâti de la crise grecque. Le CAC 40, l’indice de la place financière parisienne, perdait, ainsi, lundi, plus de 3,5 %.
     
  • Jean-Claude Juncker a affirmé qu’il s’était senti "trahi". Sans le dire expressement, le président de la Commission européenne vise l’attitude du Premier ministre Alexis Tsipras qui a quitté la table des négociations vendredi et annoncé la tenue d’un référundum pour dimanche.
     
  • Certaines banques grecques pourraient rouvrir dès jeudi 2 juillet au lieu de lundi 6 juillet.
     
  • La fermeture des banques et le contrôle des capitaux mis en place lundi n’a pas provoqué de panique à Athènes, a constaté Alexia Kefalas, correspondante de France 24.
     
  • Le Premier ministre grec Alexis Tsipras doit parler à la télévision publique grecque lundi soir à 22 h (heure d'Athènes, soit 21 h à Paris).

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