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Presse française, jeudi 14 mai 2015. Au menu de cette revue de presse, la proposition de la Commission européenne d’établir des quotas de réfugiés pour tous les pays de l’UE, l’instabilité au Burundi, le débat sur la réforme du collège et les femmes du président.

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On commence cette revue de presse française avec la proposition de la Commission européenne de répartir temporairement les réfugiés entre tous les pays de l’UE.
D’après le Figaro, qui évoque une proposition «explosive», chaque pays se verrait attribuer un quota de réfugiés, ce qui marquerait une rupture avec la règle actuelle, qui veut que seuls les pays de débarquement, l’Italie, surtout, mais aussi la Grèce, Malte et chypre, ont l’obligation de prendre en charge les migrants secourus en mer. L’idée, est de ne plus laisser ces pays gérer seuls le «fardeau» de l’afflux massif de migrants depuis quelques mois. Le plafond de personnes à accueillir dans les deux années qui viennent a été établi à 20 000 personnes. 20 000 réfugiés que Londres n’aura pas l’obligation d’accueillir, le Royaume-Uni ayant annoncé hier son refus de participer à un tel système. L’UE cherche aussi à obtenir l’aval de l’ONU pour conduire une «opération maritime» dans les eaux libyennes, afin de lutter contre les réseaux de passeurs. Dans le Monde, le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, fait part de son optimisme de voir adoptée une résolution en ce sens.
Parmi les migrants qui cherchent à atteindre l’Europe, des dizaines de milliers d’Africains fuient la misère et l’instabilité sur le continent. Au Burundi, la situation est toujours très confuse, ce matin. Le général Godefroid Niyombare, qui a annoncé la destitution du président Nkurunziza est présenté par le Parisien comme une personnalité «respectée» et un «homme de dialogue». Celui qui fut son ancien compagnon d’armes au sein de l’ancienne rébellion hutue semble quant à lui déterminé à garder le pouvoir, et reste soutenu par une partie de l’armée. Elu en 2005, Nkurunziza n'aurait jamais caché sa volonté de se représenter pour un troisième mandat en juin, selon le Point - quitte à diviser le Burundi en proie depuis le 26 avril à une contestation populaire qui a déjà fait une vingtaine de morts. Les dizaines de milliers de Burundais, souvent tutsis, actuellement entassés dans les camps du HCR, au Rwanda, craignent un réveil du conflit ethnique, rapporte Libération. Selon l’ONU, 50 000 Burundais ont rejoint en un mois la République démocratique du Congo, la Tanzanie et le Rwanda, le pays qui en accueille le plus, 25 000 au total. Dans les récits de ces réfugiés, les références aux Imbonerakure reviennent sans cesse. Cette ligue de jeunesse du CNDD-FDD, le parti au pouvoir, a été accusée par les Nations Unies d’être une milice armée.
En France, le débat sur la réforme du collège s’envenime. «La réforme prend l’eau, le PS perd ses nerfs», titre le Figaro. «Dans le combat effréné pour la médiocrité, Christiane Taubira est en passe d’être dépassée par Najat Vallaud-Belkacem», a déclaré Nicolas Sarkozy. Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a répondu en dénonçant les relents «légèrement xénophobes» de ces propos - attention, le débat entre «en terrain dangereux», prévient le Parisien.
Après les déclarations acides, hier, de Valérie Trierweiler à propos de François Hollande et Ségolène Royal, dans le Parisien, le journal raconte la réaction atterrée de son entourage. Une polémique sans fin qui dissuaderait le président d’officialiser sa relation avec Julie Gayet.
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