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Paris : vers une fermeture des voies sur berge rive droite

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a lancé mardi "l'acte II de la reconquête des berges de la Seine" rive droite. Son objectif : rendre piétons ces axes majeurs de la capitale. "Un enjeu écologique et de santé publique" selon l'édile.

Anne Hidalgo part à la reconquête des berges de Paris. Après la piétonisation des berges rive gauche, l’édile socialiste a lancé, mardi 5 mai, "l'acte II de la reconquête des berges de la Seine", cette fois rive droite, se disant favorable à une fermeture à la circulation automobile totale ou partielle d'ici la mi-2016.

"Pour Paris Plages 2016, les voies sur berge seront rendues à la population", a assuré la maire, lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville.

Pour ce faire, deux scénarii sont envisagés. Le premier consiste à fermer à la circulation automobile le tronçon central de la voie Georges-Pompidou, sur une longueur de 1,5 km entre Châtelet et le Pont de Sully, le second à fermer totalement à la circulation automobile cette même voie sur une longueur de 3,3 km, entre le tunnel de Tuileries et le tunnel Henri IV.

Dans le premier cas, l'aire piétonne s'étendrait sur 2,6 hectares, et dans le second 4,5, dont environ 8 000 m² d'espaces couverts entre les deux tunnels.

"Il y aura moins de voitures à Paris"

Le Conseil de Paris devrait adopter lors de sa prochaine séance plénière (26 et 27 mai) une délibération qui décrit le projet de la mairie et les modalités de la concertation. Lancée dès cet été, cette dernière doit déboucher sur un projet "à l'automne", pour une mise en œuvre à l'été 2016.

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Les voies sur berge sont un des axes majeurs permettant la traversée de Paris d'Ouest en Est. Anticipant les critiques des associations d'automobilistes, Anne Hidalgo a assumé avec force sa volonté de "diminuer de façon très importante [...] la circulation automobile".

"C'est un enjeu écologique [...] c'est un enjeu de santé publique. [...] Tout cela s'inscrit dans une politique globale que j'assume, que nous assumons de façon très délibérée, donc oui, il y aura moins de voitures à Paris, clairement", a-t-elle martelé.

Avec AFP