
Au menu de cette revue de presse internationale présentée ce mercredi par Sandrine Gomes, les tensions toujours vives à Baltimore aux Etats-Unis et des journaux qui s'interrogent sur les raisons de la colère, mais aussi le séisme au Népal où plusieurs puissances régionales se livrent une "diplomatie du désastre"...
La presse internationale revient sur la situation qui reste tendue à Baltimore aux Etats-Unis. Le Baltimore Sun titre sur ce couvre-feu d’une semaine qui a été décrété dans la ville et qui rencontre des résistances. Un groupe s’est mesuré aux forces de police en dépit du couvre feu.
Une presse internationale qui s’interroge sur les raisons de cet embrasement. Pour le journal français l’Humanité, c’est le crime raciste de trop qui a fait exploser la colère. Il y aurait selon le journal communiste pour le seul moins de mars pas moins de 111 personnes tuées par les forces de police aux Etats-Unis.
Mêmes interrogations sur les causes de ces violences à la Une de The Independent. Pour le Washington Post, la situation à Baltimore n’a rien d’étonnant. La police de la ville, selon ce journal américain tire sa notoriété de ses rapports abusifs et brutaux avec les différentes communautés. Une ville où les homicides, les crimes de drogue, les grossesses précoces, l’absentéisme à l’école ou encore la pauvreté sont endémiques. Si Baltimore a sombré, d’autres villes américaines pourraient suivre prévient le quotidien.
Pour le conservateurWall Street Journal, le chaos à Baltimore s’explique parce que les autorités locales n’étaient pas assez préparées. Elles n’ont d’ailleurs pas arrêté ces jeunes émeutiers à l’origine des violences regrette ce journal.
La presse internationale revient aussi sur la course contre la montre au Népal…Alors que le décompte des morts a passé le cap des 5000 morts, titre The Independent, des survivants sont en train de mourir de froid dans l’Himalaya. Pour les secourir, il y a l’aide internationale qui continue d’affluer notamment des pays voisins …
C’est ainsi que le journal décrit une compétition internationale à l’œuvre pour les secourir. En première ligne : la Chine, l’Inde et le Pakistan. Ces puissances régionales se disputent ce que le journal appelle la “diplomatie du désastre”.
Une lutte d’influence diplomatique observée également par le Wall Street Journal. En envoyant des 2,2 millions de dollars d’aide au Népal, des douzaines d’équipes médicales et de secours, des appareils de l’armée, la Chine veut favoriser un plus grand partenariat avec le Népal et se poser en puissance régionale.