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Le ministre iranien des Affaires étrangères a présenté vendredi au secrétaire général de l’ONU un plan destiné à ramener la paix au Yémen. Le pays est en proie à la violence entre les partisans du président Hadi et les rebelles houthis.

Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, a présenté vendredi 17 avril au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, un plan en quatre points qui doit avoir pour effet de ramener la paix au Yémen. L’Iran a également appelé au "dialogue immédiat" entre les belligérants, au cours d’une conversation téléphonique entre les deux hommes.

Ce plan, annoncé la semaine dernière par Mohammad Javad Zarif, réclame un cessez-le-feu immédiat, la fin de toutes les opérations militaires, une aide humanitaire, l'ouverture d'un dialogue national et la formation d'un gouvernement d'unité nationale.

"Il est impératif que la communauté internationale s'implique plus efficacement pour mettre fin à ces attaques aériennes insensées, établir un cessez-le-feu, garantir l'envoi d'aide humanitaire et médicale au peuple du Yémen, restaurer la paix dans le pays par le dialogue et la réconciliation nationale sans préalable", dit Mohammad Javad Zarif dans la lettre adressée au secrétaire général de l’ONU.

Résolution pacifique

L’Iran est impliqué dans le conflit yéménite car Téhéran soutient les Houthis, chiites. Les partisans d'Hadi, sunnites, sont eux appuyés par une coalition conduite par l'Arabie saoudite.

>> À voir France 24 : "Derrière le chaos au Yémen, la rivalité entre l'Iran et l'Arabie saoudite"

Lors de cet entretien qui a eu lieu jeudi soir, "Ban Ki-moon a reconnu les efforts de la République islamique pour résoudre de manière pacifique la crise au Yémen et mis l'accent sur la fourniture immédiate de médicaments et de nourriture à ceux affectés" par le conflit, a précisé l’agence officielle iranienne Irna.

Jeudi, Ban Ki-moon a plaidé à New-York pour un cessez-le-feu immédiat au Yémen, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté mardi une résolution qui somme les miliciens chiites houthis de se retirer des zones conquises et qui leur impose des sanctions, dont un embargo sur les armes.

Avec AFP et Reuters