On commence cette revue de presse internationale avec le crash, en Argentine, de deux hélicoptères sur le tournage d’une émission de télé-réalité de TF1.10 personnes, dont 8 Français, ont perdu la vie dans l’accident.

D’après le site d’El Clarin, les deux hélicoptères, l’un appartenant aux organisateurs l’émission, et l’autre aux autorités locales, sont entrés en collision dans la province de Rioja, dans le nord du pays. Le journal argentin, qui reprend le témoignage d’une radio locale, fait état de conditions climatiques «optimales» au moment de l’accident.

D’après le site de La Nacion, l’un de ces deux hélicoptères était un Eurocopter d’une capacité de six personnes, dont le pilote argentin aurait été tué, de même que le pilote de l’autre hélicoptère. Le quotidien indique que les 8 Français qui avaient trouvé place dans leur appareil participaient à une émission d’aventure, «Dropped», produite par la société française ALP et destiné à être diffusée par TF1.

Parmi les victimes de l’accident, cinq membres de l’équipe de tournage, et trois sportifs célèbres, en France: la navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine. «Le monde du sport en deuil», titre le site du Huffington Post, qui rapporte que tous trois participaient au tournage aux côtés d’autres sportifs, dont le footballeur Sylvain Wiltord.

Sylvain Wiltord qui a réagi à l’annonce de l’accident sur Twitter: «Je suis triste pour mes amis, je tremble, je suis horrifié, je n’ai pas de mots, je ne veux rien dire».

D’après le site du Monde, la société ALP est une grande société de production française, spécialiste des jeux d'aventure comme «Fort Boyard» ou «Koh Lanta». Une société qui a déjà été confrontée à une crise quand un participant à Koh Lanta était décédé lors d'un tournage au Cambodge, en 2013. Décès qui avait été suivi d’une polémique sur de possibles négligences des secours. Le Monde raconte qu’ALP s'était adjoint les services d'Aria Partners, une société spécialiste de communication de crise, qui avait géré d’autres «affaires sensibles» comme celles de la chambre de compensation Clearstream ou du laboratoire Servier.

A la Une, toujours, l’offensive de l'armée irakienne et de ses alliés, pour reprendre la ville de Tikrit. Cette offensive se double depuis hier d’opérations lancées par les forces kurdes autour de Kirkouk, plus au nord. Une double attaque qui accroît la pression sur des djihadistes. The Wall Street Journal fait état de témoignages de déserteurs du groupe Etat islamique, qui racontent un mouvement de plus en plus divisé – les différends portant notamment sur l’inégalité des soldes versées aux combattants, les étrangers étant mieux payés que les locaux.

 On termine avec une info du Figaro, qui affirme qu’un émissaire français est entré en contact avec les services syriens, à Damas. D’après le journal, il s’agirait de l’ancien officier de réserve et contrôleur général à Bercy Patrick Barraquand, qui aurait profité de la visite très controversée de quatre parlementaires français en Syrie pour rencontrer le général Ali Mamlouk, présenté comme «le tout-puissant patron de la galaxie sécuritaire syrienne».

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