Presse française, jeudi 26 février 2015. Au menu de cette revue de presse, l’hécatombe liée à l’épidémie de grippe hivernale, deux fausses bonnes nouvelles, la visite de parlementaires français en Syrie, et deux témoignages autour du «djihad».
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A la Une de la presse française, ce matin, l’hécatombe liée à l’épidémie de grippe hivernale, dont les personnes âgées sont les premières victimes.
D’après les chiffres publiés hier par l’Institut de veille sanitaire, ce début d’année, où le virus de la grippe s’est montré particulièrement coriace, se serait traduit par une surmortalité de 16%, essentiellement chez les plus de 65 ans. Le Parisien raconte un «hiver meurtrier», qui pourrait avoir fait plusieurs milliers de victimes, selon des personnels de santé. D’après le journal, les autorités sanitaires «n’échapperont pas à un examen approfondi de la gestion» de cet épisode.
A la Une également, la baisse du nombre de chômeurs au mois de janvier. 19100 chômeurs sans activité en moins - le hic, c’est que le nombre de chômeurs ayant une activité réduite a, lui, augmenté de 35 200 personnes. La baisse annoncée «cache une hausse», explique le Parisien.
Autre bonne nouvelle qui n’en serait pas vraiment une, l’annonce faite par Bruxelles, à la Une des Echos, d’accorder un «sursis» à la France «jusqu’à la fin du quinquennat», pour revenir sous les 3 % de déficit.
«Un répit piégé», d’après Libération, qui évoque le plan de réformes «ambitieux» et les 4 milliards d’économies supplémentaires exigés par Bruxelles en contrepartie.
Il est aussi beaucoup question de la visite, cette semaine, de quatre parlementaires en Syrie. La Croix revient sur ces tribulations de ces deux députés et deux sénateurs, qui ont décidé de rendre visite à Assad, malgré le fait que le Quai d’Orsay a rompu toutes relations diplomatiques avec Damas en mai 2012. D’après eux, l’idée est de renouer, comme l’ont déjà fait l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Espagne, avec un régime qui peut jouer un rôle clé dans la lutte contre les filières de recrutement des djihadistes en Europe. «Si on ne discute pas avec ceux qui ont du sang sur les mains, autant rester chez soi. Il faut éviter que la gangrène de Daech ne vienne métastaser l’Europe», a déclaré l’un de ces élus.
On termine avec des témoignages autour du «djihad». La première série de récits est à lire dans le Figaro, qui raconte que des Occidentaux ont décidé de s’engager dans les rangs de la milice kurde syrienne pour combattre l’organisation de l’Etat islamique. Des hommes qui ne parlent pas de «djihad», mais de «shoresh», qui signifie lutte», en kurde. «Ils (Daech) sont le cancer, on est les chirurgiens», dit «Murat», de Pittsburgh.
David Vallat, lui, a extirpé ce «cancer»… de lui-même. «Je me suis désintoxiqué tout seul», raconte-t-il, à propos de l’islamisme radical qui l’a conduit, dans les années 90, à partir en Afghanistan puis à se retrouver associé aux attentats de Paris de 1995. Evoquant sa «quête», il revient notamment sur ce moment où le djihadiste «en arrive à vouloir donner un sens à sa mort plutôt qu’à sa vie». Lu sur le site du Monde.
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