Même s’il compte déjà 30 années de carrière et plus de 1500 matchs à son compteur en tant qu’entraîneur, la rencontre de ce mercredi 25 février aura une saveur toute particulière pour Arsène Wenger. Le coach d’Arsenal va en effet affronter l’équipe de Monaco qu’il a dirigée de 1987 à 1994. Les deux clubs se retrouvent en huitième de finale aller de la Ligue des champions.

Sur le banc de l’Emirates Stadium, Arsène Wenger ne cache pas qu’il aura une petite pensée pour ses débuts avec son adversaire du soir. "Au tirage au sort, je me suis dit ‘Bizarre’. Mais je me dis que ma vie s’est faite là, entre ces deux clubs", a-t-il ainsi expliqué, dimanche 22 février, sur l’antenne de BeIn Sports. "La nostalgie du jeune homme que j’étais va se heurter à l’homme que je suis, mais c’est un match à enjeu énorme, le côté professionnel va l’emporter rapidement sur tout le reste".

"C'est du 50-50"

Plus de vingt ans après son départ de Monaco, avec qui il a gagné un titre national et une Coupe de France, Arsène Wenger n’est plus un jeune premier. Il va disputer son 15e huitième de finale de Ligue des champions consécutif et fait figure de favori. Les Londoniens, actuellement 3e au classement de la Premier League sont en effet en grande forme. Le week-end dernier, ils ont récolté leur huitième victoire en neuf matchs.
Malgré ces belles statistiques, le coach des Gunners préfère rester prudent et prendre au sérieux son adversaire.

"Je pense vraiment que c’est du 50-50 et que c’est une rencontre équilibrée. Les deux équipes jouent gros et le mot ‘facile’ est à proscrire à ce niveau. Monaco a terminé premier de son groupe avec 11 points. Ils défendent très bien puisqu’ils n’ont encaissé qu’un but en poules", a-t-il expliqué en conférence de presse.

Les Monégasques peuvent en effet espérer créer de gros soucis à Arsenal. Depuis le début de l’année, les hommes de Leonardo Jardim sont sur une bonne lancée avec sept victoires, trois nuls et une seule défaite. Pour leur coach, la qualification en quart de finale n’est pas une utopie.

"On va rester fidèle à notre jeu en restant solide défensivement et en travaillant en équipe. Mais je pense aussi que l’on peut attaquer avec qualité et marquer un but décisif". Monaco devra toutefois se passer de la présence de son capitaine Jérémy Toulalan, suspendu, et de Ricardo Carvalho, Andrea Raggi et Tiémoué Bakayoko actuellement blessés.

Dans l’autre rencontre de la soirée, le Bayer Leverkusen reçoit l’Atletico Madrid, finaliste de la compétition l’an passé. "Les Colchoneros", qui peuvent compter sur la grande forme de l’attaquant français Antoine Griezmann, ont les faveurs des bookmakers face à une équipe allemande seulement septième de son championnat.

Avec AFP