Un campement de migrants est installé sous le métro, à Paris, depuis l'été 2014. Pour la plupart venus du Soudan, du Tchad ou de l'Érythrée, ces migrants représentent un problème difficile à gérer pour la mairie du XVIIIe arrondissement.
Depuis l’été 2014, une centaine de personnes, essentiellement des Soudanais, des Tchadiens et des Érythréens, vivent dans des tentes installées sous le métro, juste derrière la gare du Nord, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Si de nombreux migrants veulent traverser la Manche pour aller jusqu’à Londres, ceux-ci aspirent à rester en France et espèrent d'obtenir le droit d’asile.
C'est notamment le cas de Mohamed, un Tchadien arrivé à Paris en octobre. Après être passé par la Libye et l’Italie, ce dernier a erré dans les rues de la capitale durant deux semaines avant de tomber sur ce campement. Il rêve aujourd'hui d'obtenir le statut de réfugié, comme son camarade Hassan, avec qui il partage sa tente.
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Confronté à une situation difficile à gérer, le maire du XVIIIe arrondissement, Éric Lejoindre, fait ce qu'il peut. "C'est l'État qui est en charge de l'asile, donc on travaille avec la préfecture. On se voit souvent pour essayer de voir ce qu'il est possible de faire. La difficulté c’est que, dans ce camp, chaque personne a une histoire différente, des envies différentes, et il faut arriver à traiter au cas par cas, en gardant toujours en tête qu’on ne peut pas laisser ce camp exister là, dans ces conditions-là", explique-t-il.
Les autorités françaises ont enregistré 66 000 demandes d'asile en 2013, dont 40 % provenaient de la région parisienne.